Aveyron : l’association "Bienvenue aux Hortes" accueille les réfugiés ukrainiens depuis 1 an

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    L’accueil de la première famille ukrainienne en avril 2022.
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L’accueil de la première famille ukrainienne remonte à avril 2022, retour sur une belle expérience humaine.

L’association « Bienvenue aux hortes », qui a pour objet l’accueil et l’accompagnement des réfugiés ukrainiens, a tenu son assemblée générale tout récemment en présence d’adhérents et de représentants de la municipalité. Annie Cazal, coprésidente, a fait un historique de l’association crée l’an dernier.

En Aveyron, plusieurs associations et municipalités se sont d’emblée mobilisées, dès le début du conflit en Ukraine, et le département est devenu très vite le premier département d’Occitanie à accueillir des réfugiés ukrainiens. L’association Jean-XXIII, gestionnaire de l’Ehpad de Clairvaux et propriétaire d’une maison inhabitée interpelle la municipalité pour proposer cette maison pour l’accueil de réfugiés. Les élus réunissent quelques personnes pour en discuter et ainsi va naître l’association « Bienvenue aux Hortes », du même nom que la maison habitée autrefois par une communauté de religieuses. Avant d’accueillir la première famille ukrainienne il a fallu nettoyer, rénover et aménager les lieux.

Une belle expérience humaine

La valorisation de l’accueil de migrants, réfugiés ou déplacés a été vécue comme source de richesse culturelle, économique et sociale. Un bel élan de solidarité et de générosité des habitants s’est mis en place sur la commune, en avril 2022, lorsqu’une première famille est arrivée.

Et même si la barrière de la langue a été un obstacle à une bonne communication, chacun a contribué à sa manière pour que les occupants de la maison puissent y trouver un havre de paix.

Les membres de l’association qui ont côtoyé au quotidien les familles en retirent une très belle expérience humaine, même si tout n’a pas été simple au quotidien. « Chacun a mesuré la difficulté d’accompagner des personnes déplacées, commentent les responsables de l’association. Nous nous sommes aussi confrontés à la mobilité difficile en milieu rural, qui rendait ces personnes encore plus dépendantes de notre aide. Cette expérience et ces rencontres nous ont enrichis et fait toucher du doigt combien il n’est pas facile de quitter sa vie du jour au lendemain pour se transplanter dans un pays dont on ne connaît pas la langue et les codes. L’expérience a démontré la force d’un village lorsqu’on se rassemble autour d’un même objectif. »

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