Après le Tarn, les panneaux d'un autre département d'Occitanie retrouvés la tête à l'envers

  • De nombreuses communes avaient la tête à l'envers ce mardi 14 novembre en Lozère.
    De nombreuses communes avaient la tête à l'envers ce mardi 14 novembre en Lozère. Facebook - Jeunes Agriculteurs Lozère
Publié le

Les retournements de panneaux dans le Tarn ont inspiré un autre département d'Occitanie, dans la nuit de lundi à mardi.

Au début du mois de novembre, plusieurs panneaux d'entrée de ville dans le Tarn se sont retrouvés la tête à l'envers. Quelques jours plus tard, les agriculteurs ont avoué avoir fait le coup "pour le symbole", parce que "depuis trop longtemps dans ce pays, quand on parle du sujet agricole, on marche sur la tête". 

A lire aussi : VIDEO. "On peut l'avouer maintenant" : on sait enfin qui a retourné les panneaux du Tarn, et pourquoi

Une action qui a inspiré d'autres agriculteurs, qui ont décidé à leur tour de retourner les panneaux de leur département. "En Lozère aussi, nous marchons sur la tête", ont communiqué Jeunes Agriculteurs et la FDSEA Lozère ce mardi 14 novembre 2023. 

Marchastel, Saint-Laurent-de-Muret, Le Buisson, Prinsuéjols, Saint-Amans, Mende... Les panneaux de dizaines de communes pointent vers le bas depuis cette nuit, ce qui a surpris plus d'un automobiliste sur le chemin du travail ou de l'école dans la matinée. 

Une manifestation à Mende ce jeudi

Un moyen pour les agriculteurs d'attirer l'attention sur la problématique du loup dans le département. "Le loup, personne n'en entend parler à l'Elysée parce qu'ils n'y sont pas confrontés. Par contre en Lozère, c'est tous les matins que c'est un calvaire !", dénoncent les agriculteurs lozériens.

"Des veaux, des brebis tuées, à bout de souffle ou blessés font partie du quotidien des éleveurs lozériens ! C'est un dialogue de sourd entre les syndicats et l'administration", écrit Jeune Agriculteurs Lozère, qui réclame le prélèvement du loup.

Une manifestation est annoncée pour jeudi 16 novembre à 10 heures à Mende, également pour dénoncer "l'abandon de la filière animale et des problématiques sanitaires", la loi EGALIM et "l'augmentation des charges non absorbables pour nos exploitations".

Voir les commentaires
Sur le même sujet
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?