La hausse des prix pousse les propriétaires d’animaux à faire des concessions

  • 8% des Français réfléchissent au fait de baisser la qualité de la nourriture qu’ils donnent à leur animal.
    8% des Français réfléchissent au fait de baisser la qualité de la nourriture qu’ils donnent à leur animal. Chalabala / Getty Images
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ETX Daily Up

(ETX Daily Up) - L’inflation est moins forte depuis le début de l’année, mais de nombreuses dépenses quotidiennes restent très élevées. Cette conjoncture pousse les Français à faire des compromis en ce qui concerne leur animal de compagnie, voire même à renoncer à en accueillir un chez eux.


Dans le détail, 19% des habitants de l’Hexagone affirment que l’inflation pourrait les pousser à ne pas prendre un animal domestique en 2024, d’après un sondage Opinionway-Ultra Premium Direct*. Certains ont déjà pris cette décision depuis le début de l’année (4%). Sans surprise, certaines catégories de la population sont plus enclines que d’autres à renoncer au fait d’accueillir une boule de poils dans leur foyer. Parmi elles figurent les Français aux revenus les plus modestes et ceux qui ont déjà un animal à charge. Mais ce sont les moins de 35 ans qui sont les plus susceptibles de prendre cette décision pour des raisons économiques (32% contre 15% pour leurs aînés). Si la grande majorité des Français ne semblent pas prêts à renoncer au fait de prendre un animal, ceux qui en possèdent déjà un cherchent des solutions pour faire des économies. Ainsi, 22% des propriétaires de chiens et de chats vont tailler dans des dépenses plus ou moins essentielles comme l’alimentation et les loisirs, pour faire face à l’inflation.

D’autres envisagent de réduire la quantité de friandises qu’ils donnent à leur bébête ou de limiter les frais annexes tels que le toilettage ou les visites non indispensables chez le vétérinaire. Seuls 8% des "pet parents" réfléchissent au fait de baisser la qualité de la nourriture qu’ils donnent à leur animal.

Pour cause, le prix de l’alimentation pour animaux a connu une hausse de 20% en 2023. Cette augmentation impacte de nombreux foyers de l’Hexagone puisqu’un Français sur deux possède au moins un chien ou un chat. Le besoin de trouver des moyens pour dépenser moins dans la nourriture de son chien ou de son chat est particulièrement fort chez les maîtres les plus modestes et les jeunes. Mais, dans l’ensemble, 56% des Français ne souhaitent pas baisser le budget dédié à leur animal domestique. La preuve que les propriétaires se soucient grandement du bien-être de leurs fidèles compagnons, malgré le contexte économique dégradé. *Cette enquête a été menée par OpinionWay, pour le compte d’Ultra Premium Direct, auprès d’un échantillon de 1009 personnes représentatif de la population français âgée de 18 ans et plus.

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