Handball : au Roc, Alvaro Llorente a de l’expérience à partager

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  • Lors de ses douze apparitions dans les rangs du Roc, Alvaro Llorente a signé 38 buts, soit une moyenne de 3,2 réalisations par match.
    Lors de ses douze apparitions dans les rangs du Roc, Alvaro Llorente a signé 38 buts, soit une moyenne de 3,2 réalisations par match. Jean-Louis Bories
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Margot Pougenq

Le pivot de 26 ans originaire de Malaga est arrivé au Roc début août, avec son expérience de la deuxième division espagnole et l’envie de la partager. D’autant plus avec la fin de saison haletante qui attend les bleu marine, qui recevront Irisartarrak, samedi 10 février, à 19 heures à l’Amphithéâtre.

"Je dis aux plus jeunes que le plus important, c’est de profiter de ce qu’on est en train de vivre." Depuis décembre, le Roc est leader de sa poule de N2. Une place qui s’accompagne autant d’élan que de pression, et que l’expérience des bleu marine ayant le plus de métier aide à canaliser. C’est notamment le cas d’Alvaro Llorente. L’Espagnol de 26 ans a rejoint l’Aveyron début août avec un bagage intéressant. Natif de Malaga, dans le sud du pays, le pivot a progressivement monté les échelons, de la quatrième à la deuxième division nationale. Puis il a quitté sa terre natale pour ses études en ralliant Dortmund, en Allemagne.

Si ces dernières étaient sa priorité, Alvaro Llorente n’a pas voulu couper les ponts avec sa passion. Il a continué à arpenter les parquets, cette fois en "quatrième ou cinquième division", tente-t-il de se souvenir, tout en soulignant la différence de niveau entre le championnat allemand, qu’il considère comme un des meilleurs d’Europe, et le championnat espagnol. Des pérégrinations qui lui ont aussi permis de voyager sur le plan handballistique. "En Allemagne, j’ai découvert un handball à 85 % physique, beaucoup dans les duels. Tout l’opposé de l’Espagne, où il est plus tactique et plus technique, analyse le bleu marine. En France, c’est un mélange des deux."

Une recette qui plaît à Llorente, pour qui la barrière de la langue n’est pas un frein, ni en entraînement, ni en match. D’autant qu’à travers son stage de fin d’études au sein du pôle communication et marketing du musée Soulages, il travaille petit à petit son français. Un peu comme l’équipe fanion masculine du Roc a dû s’adapter à tous les changements estivaux qu’elle a connus, dont l’arrivée de Yohann Ploquin à la tête de l’équipe. "J’ai senti qu’on a commencé à bien jouer ensemble en octobre-novembre, mais après les matches, on regardait immédiatement le classement et les résultats des autres", se souvient-il.

Désormais, les Aveyronnais ont changé de rôle : ils ne sont plus les chasseurs mais les chassés. Ce qui les pousse à jouer chaque duel restant comme une finale, à l’image de leur réception des Basques d’Irisartarrak samedi 10 février (19 heures) à l’Amphithéâtre de Rodez. Et même si le pivot espagnol "n’a pas beaucoup joué" ces derniers temps car "Morgan Besset est en forme", il insiste en rigolant : "Je profite beaucoup, même quand je suis sur le banc."

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