Saint-Côme-Espalion : quelle mobilité sur la vieille route ?

  • Élus, riverains, ayants droit, pêcheurs, mais aussi simples citoyens ont participé à cette réunion.
    Élus, riverains, ayants droit, pêcheurs, mais aussi simples citoyens ont participé à cette réunion.
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CORRESPONDANT

Après une première réunion de concertation, l’étude de mobilité portée par le PETR du Haut-Rouergue pour l’expérimentation d’aménagements de la liaison Espalion-Saint-Côme-d’Olt, rive gauche, a été présentée au public.

Une trentaine de personnes et élus, dont Bernard Scheuer, maire de Saint-Côme-d’Olt et Francine Druon, adjointe à Espalion ont participé à cette rencontre animée par Marie Viguier du PETR Haut-Rouergue, Lola Morin et Corentin Guéant du bureau d’études Immergis.

Sur ce tronçon, il s’agit d’améliorer l’itinéraire pour l’ensemble des usagers : piétons, cyclos, voitures. En effet, cet itinéraire est emprunté par les marcheurs du GR65, les Espalionnais, les Saint-cômois, les touristes, les cyclistes, les riverains, les agriculteurs, les pêcheurs…

À ce jour, la route est fermée aux véhicules à moteur du 1er juillet au 31 août, période de forte fréquentation, sauf pour les ayants droit.

Lors de la concertation de septembre 2023, les participants ont mis en avant qu’il était nécessaire d’avoir un aménagement qui permette à l’ensemble des usagers de circuler en toute sécurité. Une option sur l’aménagement des bords du Lot, comme réalisé récemment entre Espalion et Bessuéjouls, a été évoquée : la proposition d’aménagement, qui est essentiellement de la mise en sécurité avec un passage à 50 km/h tout le long du tronçon, des panneaux de signalétique au sol pour vélo, des panneaux pour rappeler le partage de la route. L’extension de la période de fermeture de l’accès étendue, a ainsi été débattue avec les participants. En parallèle, les travaux de réfection de la voirie seront menés par la Communauté de communes en 2025. Les mairies pourront, si elles le souhaitent par la suite, réaliser ou non, ces préconisations. Le PETR accompagne les collectivités dans la recherche de financements et le montage de dossiers de demande de subventions. Cette étude a été soutenue financièrement par l’État dans le cadre de l’AMI avenir montagne mobilité ainsi que par la région Occitanie.

Concertation

Lors du débat avec les participants, diverses préconisations ont été avancées, dont la plupart rejoignent l’étude présentée par le PETR.

Les cyclistes et piétons sont satisfaits de l’expérimentation de la période d’accès aux automobilistes qui pourrait éventuellement être rallongée. La limitation de la vitesse à 50 km/h avec une circulation apaisée fait l’unanimité, mais il faut préciser que sur ce tronçon, les automobilistes ne sont pas prioritaires. Un code de bonne conduite doit être observé par les usagers : automobilistes, mais aussi cyclistes, randonneurs et piétons.

Les ayants droit sont les riverains, ceux qui ont un jardin, les clients du garage et de gîte, mais aussi les pêcheurs. Après le reprofilage de la chaussée, divers aménagements sont demandés : marquage au sol, panneaux indiquant la présence des randonneurs aux entrées, aménagements signalétiques… Mais les décisions finales incombent aux maires des deux communes.

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