L'Aveyron de... Benjamin Riot : "L’héritage de Maurice Solignac est intact"

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  • Benjamin Riot réside à Paris mais son cœur est en Aveyron, précisément à Moyrazès  où est située en Aveyron, la maison familiale de sa belle famille.
    Benjamin Riot réside à Paris mais son cœur est en Aveyron, précisément à Moyrazès où est située en Aveyron, la maison familiale de sa belle famille. Reproduction L’Aveyronnais
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Recueilli par Emmanuel Pons

Aveyronnais d’adoption - sa femme Béatrice est originaire de Moyrazès - Benjamin Riot fait vivre son département de cœur à Paris. Il est co-organisateur du festival Mont-Aveyron qui s’est déroulé en juin dernier sur la place des Abbesses, à Montmartre.

Un homme qui vous a marqué

Maurice Solignac (1) sans hésiter. Je ne l’ai pas connu mais je suis en admiration pour son sens du partage, sa volonté d’aider les gens et de tout donner aux Aveyronnais qui sont montés à Paris. Il a créé une vraie communauté, un esprit d’entraide, une grande famille dans la capitale. Et son héritage est intact avec la Fédération des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs. C’est magnifique !

Une femme qui vous a marqué

Martine Gasq et Marilise Miquel ! Avec Thierry Campion qui me les a présentées, tous les trois m’ont soutenu dès notre première rencontre, et c’est grâce à eux que j’ai pu laisser mon imaginaire s’exprimer et mettre en place le festival aveyronnais de Montmartre, Mont-Aveyron. Avec du recul, c’est assez incroyable cette histoire qui est partie de Moyrazès lors d’une soirée avec mon ami Yvan de l’Auto [Yvan Vergnes]. Sans ces quatre amis, je n’y serais jamais arrivé.

Un souvenir fort

Mon mariage avec Béatrice, mon Aveyronnaise de cœur, originaire de Moyrazès. Il pleuvait tellement que je n’avais pas vu autant d’eau depuis notre retour de Guadeloupe, après quatre ans aux Antilles.

On est arrivé au restaurant Les Coquelicots de Moyrazès dans une superbe 2 CV, conduite par notre ami Jérôme, c’était la classe. Beaucoup de nos amis ont découvert l’Aveyron à cette occasion et tous aiment y revenir.

Une habitude ou un rituel

En Aveyron, on aime bien manger ! Donc à peine arrivé, je file chez les Bastide, au Bowling du Rouergue, à Rodez, pour une côte de bœuf – aligot. Depuis Paris, c’est sept heures de route… Alors quand tu sais que tu vas bien manger le soir, cela motive à passer les péages. En plus, c’est très pratique car on peut y manger à toute heure même si on y arrive tard à cause des bouchons.

Le "petit truc" aveyronnais qui vous manque le plus

La boucherie Palis-Rey à Baraqueville ! J’ai fait goûter leurs saucissons à un ami boucher, à Paris. Résultat, Il m’en a commandé 20 kg pour sa clientèle privée.

Un lieu

Le plateau de l’Aubrac ! C’est génial de se balader dans ces paysages. On a un sentiment de liberté qui permet de se ressourcer dès que l’on aperçoit les premières cornes.

Une bonne table

Chez Bras à Laguiole, tout est super. Avec Guy Savoy, c’est les deux meilleurs restaurants que j’ai connus.

En plus, on est chanceux, à Paris, car Sébastien Bras a ouvert La Halle aux grains.

On a testé avec ma femme Béatrice, on a adopté !

Un plat

Quelle question, l’aligot bien sûr !

Une boisson

Le ratafia de coing et l’eau de coing ! Un délice à l’apéritif ou sur un fromage.

Une qualité

Je dis ce que je pense !

Un défaut

Je dis ce que je pense ! Et oui, je devrais parfois la fermer.

Une devise

Mon père est mort à 59 ans. Alors : "Profite de la vie à fond, à chaque moment".

Un rêve

Que le fil d’aligot passe les sept mètres lors de la prochaine coupe de Monde !

(1) Maurice Solignac (1920-2016) fut, de 1982 à 1997, président de la Fédération nationale des amicales aveyronnaises – rebaptisée depuis Fédération des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs et aujourd'hui présidée par Marilise Miquel – à laquelle il a donné un nouvel élan.
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