Rodez : la vente des brins de muguet, une tradition encore bien vivante qui a défié la pluie

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  • Malgré les conditions difficiles, les brins de muguets proposés par de nombreux vendeurs installés aux quatre coins de la ville se sont rapidement écoulés. Comme ici, avec Luna et Stellan, qui tenaient leur stand place du Bourg.
    Malgré les conditions difficiles, les brins de muguets proposés par de nombreux vendeurs installés aux quatre coins de la ville se sont rapidement écoulés. Comme ici, avec Luna et Stellan, qui tenaient leur stand place du Bourg. Centre Presse Aveyron - Ph.H.
Publié le

La vente de brins de muguets est une tradition bien ancrée en ce 1er mai. De nombreux vendeurs se sont ainsi retrouvés, malgré la pluie battante, dans les rues de la ville pour écouler leur récolte.

Malgré la pluie qui est tombée abondamment tout au long de la journée, les vendeurs de muguets se sont installés, tôt hier matin, le long des boulevards, dans les rues du centre-ville, sur les places, pour aller à la rencontre des badauds, toujours très nombreux, fidèles à cette tradition.


Pour preuve, il n’y avait qu’à voir toutes les personnes, déambulant entre les allées du marché de la place du Bourg, un brin de muguet dans une main et leur sac remplis de fruits et légumes de l’autre. Qu’il s’agisse de tout jeunes vendeurs, venus gagner quelques euros, ou de ceux visiblement plus expérimentés, déployant de grandes tables avec des centaines de brins et de leurs clochettes blanches disposées dans des seaux, chacun a donc profité de cette journée pour écouler ces fleurs porte-bonheur.

Cueilli dans les Palanges

À l’image de Luna et Stellan, installés sur la place du Bourg, dès les premières heures du marché. Depuis maintenant trois ans, les deux jeunes cousins montent leur stand, très tôt lors du marché hebdomadaire, et disposent sur leur table la cueillette de la veille.
Jusque tard dans la soirée, ils ont ainsi parcouru la forêt des Palanges pour dénicher les brins tant recherchés.

« Cela nous a pris beaucoup de temps, mais finalement nous y sommes arrivés, sourit Luna, entre deux ventes. Nous avons fini par récolter près de 250 brins », que les Luna et Stellan ont entourés d’un élégant ruban. Là encore, il a fallu de nombreuses heures pour terminer leur présentation. « Nous travaillons pour nous financer un voyage », expliquent-ils. Et à la fin de la matinée, il ne restait qu’une poignée de brins qui ont rapidement trouvé preneur.

Pas besoin d'autorisation


Alors qu’habituellement toute vente de rue est soumise à autorisation, la vente de muguet le 1er mai fait office d’exception. Il y a toutefois des règles à respecter comme le fait de vendre en petite quantité, de ne pas ajouter d’autres fleurs au bouquet et sans emballage ou encore éviter de matérialiser le point de vente par l’installation de table ou de tréteaux. Le ramassage des brins est également réglementé.


Pour Christophe Bec, fleuriste installé au numéro 2 de la rue du Touat, il s’agit aussi d’une tradition « bien installée. C’est effectivement un rendez-vous à ne pas louper car de nombreuses personnes y sont attachées. Que ce soit pour offrir à une personne qui leur est chère ou tout simplement pour se faire plaisir ». D’ailleurs, là encore, le fleuriste avait écoulé les brins de muguets en quelques heures, ce mercredi matin.
 

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