La flamme olympique est passée par Millau : un passage de relais chargé aussi en émotions

Un moment de ferveur populaire et d’émotion. Sous la clameur d’un public venu nombreux pour accompagner la flamme olympique à Millau, le passage de témoin entre les dossards 12 et 13 était empreint d’une solennité particulière.

Le glioblastome, une forme incurable de cancer cérébral

Atteint d’un glioblastome, une forme à ce jour incurable de cancer cérébral, le coureur millavois Jérôme Resseguier a reçu la flamme des mains de Laëtitia Clabé-Levère, présidente et fondatrice l’association des Étoiles dans la mer dont l’objectif est de récolter des fonds pour soutenir la recherche médicale.
Un moment « extrêmement intense » pour les deux relayeurs tant il était chargé de symboles. D’abord pour lui, Millavois pur sucre très applaudi sur son passage, pour qui ce moment avait évidemment "une saveur très particulière", déterminé qu’il est à "en profiter pleinement". 

Pour elle aussi qui a rencontré Jérôme en début d’année. "C’est un moment indescriptible, très intense émotionnellement", reconnaît la Montpelliéraine qui accompagne ceux qui comme le Millavois luttent contre la maladie.

"Moment indescriptible"

En ce mois de mai dédié à la sensibilisation face aux tumeurs cérébrales, la cadre de santé formatrice, infirmière de bloc, avait donc à cœur de faire de ce relais olympique celui de la solidarité.

Elle le rappelle. Parce qu’elle est très peu soutenue et ne bénéficie que de très faibles moyens financiers, la recherche en neuro-oncologie (qui concerne la prise en charge diagnostique et thérapeutique des tumeurs primitives du système nerveux central) "doit faire face à de grosses difficultés".

"Sans l’appui d’associations telles que des Étoiles dans la mer, la recherche académique ou conventionnelle de type start-up aurait déjà été arrêtée. Il est donc très important d’en parler, de fédérer, de sensibiliser l’opinion publique, d’accompagner les malades, les familles et nous permettre de lever ces fonds qui sont aujourd’hui indispensables".

Depuis sa création il y a 5 ans, l’association a reversé 700 000 euros pour la lutte contre le glioblastome dont il n’existe à ce jour aucun traitement curatif.