Festival Mines de Jazz : un «bon cru» en attendant la suite

Le rideau est tombé samedi soir sur la quatorzième édition du Festival Mines de Jazz et l’on peut d’ores et déjà affirmer avec Freddy Ricci, l’une de ses chevilles ouvrières, «qu’il fut un bon cru», tant sur le plan artistique que moral et financier.

Rythme et souffle

Bien que tous les organisateurs soient des bénévoles, quand on a derrière soi près de quinze ans d’engagement au compteur, on a forcément trouvé un rythme de croisière et un souffle d’endurance «quasiment professionnel», se félicite Freddy, «si bien que les choses commencent à être très bien huilées, même si à la fin la fatigue accumulée commence à se faire ressentir». Mais quand la qualité et l’enthousiasme sont au rendez-vous, seul compte le plaisir d’être ensemble et de partager de bons moments musicaux ou artistiques. Et ils furent nombreux cette année ! 

La 15e édition dans la ligne de mire

Signalons aussi que les «Afters» ont été unanimement appréciés tant par le public que par les musiciens invités. Le cadre du Musée de l’Aspibd s’y prête particulièrement bien et l’exposition de Mescladis a constitué un plus non négligeable. Les organisateurs tiennent à remercier leurs nombreux partenaires : La Strada, Les Thermes, le réseau des Médiathèques, l’Aspibd, le Conseil départemental pour son aide logistique à la promotion et, bien sûr, la communauté de communes qui, à travers la convention triennale qu’elle a contractée avec le festival permet à ses organisateurs d’envisager avec plus de «visibilité et de sérénité» la prochaine édition qui fêtera les 15 ans du festival.