Face à Soyaux, les Ruthénoises espèrent un déclic

  • Contre Soyaux, les Ruthénoises vont tenter d’obtenir leur premier succès de la saison. JLB
    Contre Soyaux, les Ruthénoises vont tenter d’obtenir leur premier succès de la saison. JLB
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Centre Presse

Après avoir affronté toutes les grosses cylindrées (Lyon, Paris Saint-Germain, Paris FC, Montpellier), les joueuses du Raf ont commencé une sorte de « deuxième » championnat, composé des équipes évoluant dans les mêmes sphères qu’elles, il y a deux semaines, à l’occasion de leur déplacement à Bordeaux. Une nouvelle partie de saison qu’elles ont entamée par un match nul (1-1) et au cours de laquelle elles vont vite devoir débloquer leur compteur de victoires, de l’aveu même de leur entraîneur.

« Il faut bonifier le résultat obtenu à Bordeaux, a déclaré Grégory Mleko. On doit parvenir à décrocher ce premier succès à domicile qui va nous libérer, nous permettre de glisser vers la septième ou huitième place et, ainsi, de travailler plus tranquillement. Il faut prendre le maximum de points d’ici à la trêve hivernale pour pouvoir envisager la suite le plus sereinement possible. »

« Les filles le (Sébastien Joseph, NDLR) connaissent mais on reste dans notre cocon, a-t-il indiqué. On a beaucoup travaillé la semaine dernière, malgré les absences de Raquel Infante Pega et Ekaterina Tyryshkina, qui étaient parties rejoindre leur sélection, ainsi que celles d’Elise Bonnet et Angeline Da Costa, qui étaient en stage à Clairefontaine avec l’équipe de France U20. ç’a été plus léger cette semaine, les internationales sont rentrées un peu fatiguées, mais il y a quand même eu beaucoup de rythme et d’intensité. »

Face à un adversaire qu’il a présenté comme « très efficace sur coups de pied arrêtés », Grégory Mleko a insisté sur l’importance qu’allait revêtir la concentration lors de cette opposition avec une équipe figurant en cinquième position au classement du championnat.

« Soyaux a souvent marqué lors des dernières minutes, a-t-il glissé. Il faudra que l’on soit attentif jusqu’au bout et que l’on corrige ce qui n’avait pas été bon à Bordeaux, comme l’entame de match. Si elle est bonne, ça peut faire la différence. Il faut qu’on se lance, sans pour autant partir à l’abordage, et que l’on progresse dans le jeu de transition entre la défense et l’attaque. »

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