Mois sans tabac : le cancer du poumon reste un mauvais diagnostique

  • Le tabagisme, à lui seul, est responsable de 85% à 90% des cancers du poumons.
    Le tabagisme, à lui seul, est responsable de 85% à 90% des cancers du poumons. da-kuk / Getty Images
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ETX Daily Up

(ETX Daily Up) - Malgré les progrès de la science, le cancer du poumon est une maladie particulièrement mortelle avec 17 % des patients toujours vivants, 5 ans après le diagnostic. Pour informer des risques liés à cette maladie, dont la cigarette est la principale cause, le mois de novembre est consacré à la prévention.

*7 français sur 10 Français s'estiment mal informés sur les principaux symptômes associés au cancer du poumon alerte le collectif "Ensemble Nous Poumons". Une désinformation qui peut s'avérer fatale dans le cadre d'un cancer qui tuait, 30 991 personnes en 2017. Il s'agit du second cancer le plus meurtrier chez les hommes, après le cancer de la prostate et le troisième chez les femmes après le cancer du cancer du sein et le cancer colorectal selon les chiffres de Santé publique France.  

Quelles en sont les causes ? 

Le tabagisme, à lui seul, est responsable de 85% à 90% des cancers du poumon. La seconde cause concerne l'exposition aux fumées secondaires, dont ce qu'on appelle le tabagisme passif. "Des quelque 4 000 produits chimiques contenues dans la fumée, au moins 70 sont connus pour causer le cancer. Il n'y a pas de niveau sécuritaire d'exposition à la fumée du tabac" souligne l'agence de santé du Canada. Enfin, s'exposer des particules cancérigènes présentes dans l'air peut provoquer le cancer. Parmi les particules connues, on peut citer le monoxyde de carbone ou encore l'ozone. 

Lorsque le cancer est diagnostiqué à un stade métastatique, "seuls 4% des patients sont encore en vie 5 après. Or, ce chiffre s'élève à plus de 50% lorsque le diagnostic est précoce", rappelle dans un communiqué le collectif "Ensemble Nous Poumons". "Or les cancers du poumon sont souvent diagnostiqués à un stade avancé (75% d'entre eux), du fait de symptômes peu spécifiques" continue le collectif. 

Pour éviter de développer cette maladie, l'arrêt de la cigarette est fortement recommandé. Le Mois sans tabac, qui débute le premier novembre, est l'occasion d'arrêter à plusieurs et de s'encourager mutuellement. Pour vous aider à arrêter, les substituts à la nicotine peuvent être pris en charge à 65% par l'Assurance Maladie. "Ces traitements peuvent être prescrits par de nombreux professionnels de santé : médecins (y compris le médecin du travail), sages-femmes, infirmiers, chirurgiens-dentistes, masseurs-kinésithérapeutes" explique sur son site l'Assurance Maladie.

*Enquête Ipsos AstraZeneca. 6 001 personnes interrogées, de février à mars 2019 et 437 professionnels de santé interrogés (Médecins généralistes, pneumologues et oncologues)

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