Bassin decazevillois : les 333 salariés de la fonderie Sam " licencient les mandataires judiciaires

  • La haie des salariés lors de l’entrée puis à la sortie de la délégation, ici devant le sapin de Noël dans la cour de l’usine.
    La haie des salariés lors de l’entrée puis à la sortie de la délégation, ici devant le sapin de Noël dans la cour de l’usine.
  • Jocelyn montre la lettre de « licenciement » pour les mandataires.
    Jocelyn montre la lettre de « licenciement » pour les mandataires.
  • L’occupation de l’usine se poursuit.
    L’occupation de l’usine se poursuit.
Publié le , mis à jour
B-H.S-P.

Une nouvelle délégation s’est rendue vendredi 17 décembre sur le site, reçue tout aussi fraîchement par les employés.
 

Trois jours après la venue express de Jean-Pierre Floris, missionné par l’État et la Région pour plancher sur le reclassement des 333 salariés licenciés de la fonderie Sam de Viviez et la réindustrialisation du site, une nouvelle délégation est venue sur le site hier matin. Délégation composée de la préfète de l’Aveyron Valérie Michèle-Moreaux, le sous-préfet de Villefranche-de-Rouergue Guillaume Raymond, le délégué interministériel aux restructurations d’entreprises Guillaume Cadiou, la conseillère du ministère du Travail chargée des mutations économiques et sociales Rachel Becuwe, le président de Decazeville communauté François Marty les conseillers régionaux Pascal Mazet et Stéphane Bérard, la conseillère départementale Lot-et-Dourdou Michèle Buessinger, ainsi que les responsables des services économiques et d’insertion à la région et au département. La délégation a été accueillie par une haie de salariés qui ont jeté à ses pieds des lettres symboliques de licenciement destinées aux mandataires judiciaires.
Cette fois, ce furent deux heures de réunion sur le volet social de la procédure. À la sortie, aucun commentaire n’a été formulé par les représentants de l’État. Les représentants CGT du personnel ont réitéré leurs demandes (indemnisation par Renault, maintien du salaire à 100 % dans le cadre du CSP pour une durée de 18 mois, mesures de préretraite pour les 55 ans et plus). Réunis en assemblée générale dans la foulée de la réunion, les salariés de SAM ont réaffirmé leur décision de poursuivre l’occupation de l’usine a minima jusqu’au début de 2022, du moins jusqu’à ce que leurs demandes soient concrètement satisfaites.
Un point sera fait jeudi prochain.
Auparavant, les salariés organisent une « randonnée de lutte » d’une durée d’1 h 45, dimanche 19 décembre. Rendez-vous à 9 h 30 devant la SAM.
 

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