Avec Patrimoine en scène, Cransac fait son cinéma

  • Avant l'écriture et le montage, les "acteurs" de l'opération ont observé une phase "d’immersion", début avril.
    Avant l'écriture et le montage, les "acteurs" de l'opération ont observé une phase "d’immersion", début avril. Centre Presse
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CentrePresseAveyron.fr

Pour l’acte 5 de l’opération, la communauté de communes a fait appel à des cinéastes d’un genre nouveau qui vont travailler avec et dans la cité thermale pendant plusieurs semaines.
 

Les quatre premiers actes de l’opération Patrimoine en scène (qui a pour objet de voir autrement le patrimoine local à travers la création contemporaine) ont eu pour sites Viviez, Decazeville, Firmi et Aubin. C’est donc cette année au tour de Cransac d’être le théâtre de cette opération culturelle pilotée par la communauté de communes. L’acte 5 de Patrimoine en scène s’intitule Cransac fait son cinéma. Dans ce cadre, la compagnie Na Capa Tanta, qui a déjà sévi à Barcelone, Marseille, Albi et, plus près d’ici, à Capdenac avec derrière le Hublot, a investi depuis quelques jours la cité thermale.

Présentation du "road-movie" en septembre

Jusqu’au 16 avril, Prisca Villa, Jérémie Steil et Gary Shocat vivent ce que les trois artistes appellent un "temps d’immersion". En clair, ces trois-là, qui recevront à l’avenir le renfort de deux autres artistes (Amanda Diaz-Ubierna et Alberto Carreño), prennent leurs repères, rencontrent les gens, s’imprègnent du contexte cransacois, d’hier ou d’aujourd’hui.
Après un "temps d’écriture" du 6 au 13 mai, un "temps de tournage" du 9 au 19 juin et un "temps de montage" du 9 au 13 septembre, viendra le temps de la présentation au public du travail réalisé à Cransac, les 14 et 15 septembre prochain. Un travail qui se partagera entre réalité et fiction, pour prendre la forme d’un road-movie d’un genre nouveau. Comme l’expliquent Prisca Villa, Jérémie Steil et Gary Shocat, membres du mouvement Nuovo Cinéma Néo Cinetico (NCNC), constitué autour d’un collectif de cinéastes porteurs d’un genre nouveau, il s’agit de "restituer au cinéma son essence première : le mouvement".

Une scène collective tournée le 16 juin

Dans cet esprit, à Cransac, la compagnie Na Capa Tanta s’attachera à mettre en boite, sous une forme assez surprenante (mais, chut !), tout ce qui compose le territoire géographique, historique, architectural et humain de la ville. Et, sur ce dernier point, les habitants et les acteurs de la cité seront les premiers à tourner derrière les objectifs des artistes. "Notre film sur Cransac mêlera théâtre, photographie, cinéma et participation volontaire des habitants. Chaque film est particulier à la ville dans laquelle nous l’inventons. Mais pour l’instant, nous respirons l’ambiance générale de la cité thermale."
Cela n’empêche pas Prisca Villa de se projeter un peu plus loin en donnant déjà rendez-vous aux Cransacois dimanche 16 juin, "pour le tournage d’une scène collective".
À noter que, comme l’année dernière avec la prestation de la troupe de théâtre de rue Les Grooms, à Aubin, l’opération Patrimoine en scène est menée en partenariat avec l’association capdenacoise Derrière le Hublot, qui accompagne le projet comme ressource et support technique.
 

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