Rodez : les internes de l'hôpital réclament un toit "en urgence !"

  • Une partie de la dernière promotion des internes a eu du mal à trouver un toit.
    Une partie de la dernière promotion des internes a eu du mal à trouver un toit.
Publié le
Rui Dos Santos

Logement. Alors que, partout dans la Région, ces futurs praticiens sont logés par les centres hospitaliers, ce n’est pas tout à fait le cas à Bourran. Seuls 22 studios son disponibles pour une trentaine d'internes en moyenne.

Des internes de l’hôpital Jacques-Puel à Bourran souffrent. La grande majorité des membres de la dernière promotion, qui ont bouclé six mois de stage à Rodez il y a une dizaine de jours, ont "la boule au ventre", malgré leur départ vers d’autres cieux. Quelques plaies sont encore ouvertes, notamment celle concernant l’hébergement. Ils ne peuvent plus rien pour leur cas mais ils pensent à tous ceux qui vont venir, les prochaines semaines, mettre en pratique leurs connaissances. "On refuse de nous loger, regrette Marion Pons. C’est un choix, un fait qu’on ne peut que constater... et regretter car il n’est pas judicieux. C’est une stratégie inadaptée !"  

Six mois que ça dure

Porte-parole de ses collègues, elle rappelle "les difficultés liées à l’hébergement": "Avoir déjà le temps de chercher avec l’enchaînement de stages et des rythmes pas toujours adaptés, fournir une caution souvent importante, donner un préavis fréquemment". "C’est trop compliqué si on n’est pas accueilli un tant soit peu par la structure hospitalière", conclut-elle sur la question, visiblement agacée par ce fonctionnement qui pourrait bien durer. "C’est partiellement vrai", reconnaît Frédéric Bonnet. Et le directeur de l’hôpital ruthénois de poursuivre: "Il existe, pour les internes, un avantage statutaire. Soit on les loge, soit on doit leur fournir une indemnité compensatrice fixée par un texte de loi. Mais c’est presque anecdotique, car elle est de... 83 par mois". Il parle alors de chiffres: "Le problème soulevé par les internes n’est pas très ancien; il date précisément de novembre 2012. Jusque-là, le contingent accueilli variait de 18 à 23 seulement. Ce qui explique, certainement, pourquoi il n’y a pas eu d’internat prévu au moment de la construction du centre hospitalier à Bourran. Le quartier offrait suffisamment de possibilités pour héberger les internes".  

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