L'agresseur du militaire à la Défense activement recherché

  • Un enquêteur sur le lieu de l'agression d'un militaire le 25 mai 2013 à la Défense
    Un enquêteur sur le lieu de l'agression d'un militaire le 25 mai 2013 à la Défense AFP - Francois Guillot
  • Des enquêteurs sur le lieu de l'agression d'un militaire le 25 mai 2013 à la Défense
    Des enquêteurs sur le lieu de l'agression d'un militaire le 25 mai 2013 à la Défense AFP - Francois Guillot
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AFP

L'homme qui a attaqué samedi à l'arme blanche un militaire en patrouille Vigipirate à La Défense, près de Paris, était activement recherché dimanche, les enquêteurs exploitant témoignages et images de videosurveillance pour l'identifier.

Les policiers de la brigade criminelle ont récupéré dès après l'agression les bandes des caméras de vidéo-protection disposées en de nombreux endroits du grand hall où s'est produite l'attaque et continuaient dimanche à les visionner, a-t-on indiqué de sources proches de l'enquête.

Ils ont aussi procédé à plusieurs auditions, notamment sur le terrain samedi soir.

Par ailleurs, selon le gouvernement militaire de Paris interrogé par l'AFP, les patrouilles Vigipirate ont repris normalement dimanche matin.

Jeudi, au lendemain du meurtre d'un militaire à Londres par deux islamistes armés, des consignes de vigilance accrue avaient été données aux quelque 450 militaires du dispositif Vigipirate sur la région parisienne, a-t-on souligné de même source.

L'agression s'est déroulée samedi en fin d'après-midi dans "la salle d'échange" de la Défense, une zone de transit entre les transports et les nombreux commerces très fréquentée le samedi, a fortiori à la veille de la fête des mères.

Le première classe Cédric Cordier, 23 ans, issu du 4e régiment de chasseurs de Gap, a été agressé par derrière et blessé au cou. Ses jours ne sont pas en danger.

Cette agression est intervenue trois jours après le meurtre mercredi à Londres d'un soldat britannique par deux islamistes radicaux, avec lequel aucun lien n'a toutefois été établi à ce stade par les enquêteurs.

L'affaire a été reprise dès samedi soir par la section antiterroriste du parquet de Paris.

Source : AFP

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