Foot: le sort s'acharne sur le PSG, les bords sans charme

  • Le gardien de but mexicain d'Ajaccio, Guillermo Ochoa, fait un arrêt devant le milieu de terrain italien du PSG, Marco Verratti, en Ligue 1 au parc des Princes à Paris le 18 août 2013
    Le gardien de but mexicain d'Ajaccio, Guillermo Ochoa, fait un arrêt devant le milieu de terrain italien du PSG, Marco Verratti, en Ligue 1 au parc des Princes à Paris le 18 août 2013 AFP - Kenzo Tribouillard
  • L'attaquant uruguayen du PSG, Edinson Cavani, célèbre son but marqué contre Ajaccio en Ligue 1 au parc des Princes à Paris le 18 août 2013
    L'attaquant uruguayen du PSG, Edinson Cavani, célèbre son but marqué contre Ajaccio en Ligue 1 au parc des Princes à Paris le 18 août 2013 AFP - Miguel Medina
  • L'attaquant suédois du PSG, Zlatan Ibrahimovitch, discute avec l'entraîneur italien d'Ajaccio, Fabrizio Ravanelli, à la fin du match de Ligue 1 entre les deux équipes à Paris le 18 août 2013
    L'attaquant suédois du PSG, Zlatan Ibrahimovitch, discute avec l'entraîneur italien d'Ajaccio, Fabrizio Ravanelli, à la fin du match de Ligue 1 entre les deux équipes à Paris le 18 août 2013 AFP - Miguel Medina
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AFP

Trente-neuf tirs à un, mais seulement 1-1 au tableau d'affichage, et deux petits points en L1: le PSG a dominé comme rarement son sujet dimanche contre Ajaccio, mais sans l'emporter, mélange de malchance et de faiblesse sur les côtés.

Le jeu du club de la capitale est souvent brocardé, privilégiant trop le contre et l'exploit personnel. Dimanche, difficile de critiquer un quelconque manque d'allant: le PSG a campé dans le camp adverse et s'est offert une orgie d'occasions.

Les statistiques de la Ligue faisaient état de 39 tirs dont 17 cadrés (contre un seul pour Ajaccio, le but de Pedretti), 77% de possession, 12 corners à 1, 38 centres à 3... Difficile de faire mieux!

"On a fait quelque chose d'incroyable, on a été héroïque et je suis fier de mon équipe, a ainsi indiqué l'entraîneur d'Ajaccio, Fabrizio Ravanelli. On doit être honnête, on a gagné un point mais on doit reconnaître la supériorité de Paris".

Or dans le foot, ce n'est pas toujours la meilleure équipe ou l'Allemagne qui gagne à la fin. Le facteur chance intervient parfois jusqu'à biaiser ce qui ressort de l'évidence sur le papier, ou le compte-rendu statistique. Et il faut dire aussi qu'à la malchance parisienne, le gardien de l'ACA, "Memo" Ochoa, avec ses 12 arrêts, a largement contribué.

Dans sa déveine, Paris a néanmoins trouvé un sourire, avec l'égalisation de Cavani à la 86e minute, le premier but de l'attaquant uruguayen pour le PSG, pour sa première titularisation et sa première au Parc des Princes. "Il a marqué aujourd'hui le but, il n'était pas à 100% en forme, mais j'espère que la semaine prochaine on retrouvera Cavani, le vrai Cavani", a commenté son président, Nasser Al-Khelaïfi.

L'association du "Matador" avec Ibrahimovic reste à régler. Le Suédois a souvent tenté de jouer avec l'Uruguayen, qui ne lui a pas vraiment rendu la pareille, pour un bilan d'ensemble du duo très mitigé. En miroir inversé, "Zlatan" a été très présent dans le jeu et les occasions (10 tirs), mais inefficace.

Pastore et Lucas en-dedans

"La difficulté va être d'associer Ibrahimovic et Cavani, mais si on y arrive ils vont marquer beaucoup de buts, relevait Laurent Blanc. C'était leur premier match ensemble mais les choses peuvent s'améliorer. Dans leur technicité et leurs mouvements, ils ont des qualités différentes mais ils ont une qualité commune, qui est de marquer des buts".

Les deux attaquants sont peut-être à blâmer, puisque seule a manqué la concrétisation et qu'elle relève de leurs tâches, mais la stérilité parisienne s'explique aussi par l'exploitation incomplète des côtés.

Pastore et Lucas n'ont joué que par à-coups. Les milieux gauche et droit n'ont toujours pas brisé le mur de verre sur lequel ils butent depuis quelques mois déjà. Le premier, rarement dans le bon tempo et remplacé par Lavezzi sous une bronca nourrie du Parc, a déployé sa nonchalance et encore produit du déchet. Le second s'est enferré dans des actions solitaires, oubliant de lever la tête.

Surtout, aucun des deux n'a cherché à déborder, à étirer le bloc corse qui congestionnait l'axe et la surface d'Ochoa. Lavezzi, plus mobile que "El Flaco", a apporté un peu plus de mouvement à son entrée (58e), et l'absence de Ménez, convalescent après son opération au dos, se fait sentir...

Les arrières latéraux? Maxwell s'en est plutôt bien sorti, peu aidé par Pastore, alors que Jallet a confirmé ses grandes difficultés de ce début de saison, si bien que le couloir droit demeure plus que jamais le point faible de l'équipe, Van der Wiel n'ayant pas convaincu davantage.

Blanc saura-t-il trouver les mots pour remédier aux maux du PSG, qui piétine malgré son effectif étoilé et se trouve à quatre points du leader lyonnais? L'extrême domination stérile l'avait fait rire en seconde période, rire jaune. Et à Nantes, dimanche prochain (21h00)?

Source : AFP

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