Rentrée à Villefranche: le lycée Beauregard veut promouvoir sa "marque"

  • Eric Grognier, 40 ans, accède à son premier poste de proviseur. Il entend poursuivre et développer le travail entrepris par son prédécesseur, Max Delpérié.
    Eric Grognier, 40 ans, accède à son premier poste de proviseur. Il entend poursuivre et développer le travail entrepris par son prédécesseur, Max Delpérié. Philippe Henry/Centre Presse
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Philippe Henry

Éric Grognier prend la tête de l’établissement agricole Beauregard en remplacement de Max Delpérié, qui rejoint Limoges après trois années en tant que proviseur.
 

Max Delpérié, désormais ancien proviseur du lycée agricole de Beauregard, n’a pas tari d’éloges sur son successeur. Après trois années passées à la tête de l’établissement, Max Delpérié s’en va rejoindre une structure plus importante qui regroupe deux lycées agricoles dans la Haute-Vienne, à Limoges. "Pur produit de la filière agricole", Éric Grognier dirigera à 40 ans son premier établissement. Auparavant proviseur adjoint du lycée agricole de Vic-en-Bigorre (Hautes-Pyrénées), il a assuré des fonctions similaires dans un établissement d’Auzeville en Haute-Garonne.

Qu’elles sont vos envies pour cette rentrée 2013 ?
J’entends déjà assurer la continuité de l’excellent travail qui a été accompli par mon prédécesseur. Le lycée Beauregard a su évoluer dans le bon sens. Il a pris un virage important en développant ses filières technologiques et qualités, qui sont des niches dans le monde agricole qui ne demande que des jeunes compétents dans ce domaine.
Je vais prendre mes marques. Mais j’ai déjà bien été épaulé par un ancien proviseur du lycée avec qui j’ai longuement discuté et bien sûr par Max Delpérié. Je l’ai d’ailleurs connu à une époque où j’étais encore étudiant. Je me rappelle de ce lycée où nos professeurs nous avaient amenés pour des sessions de travaux pratiques. Il disposait déjà d’un équipement qui faisait des envieux !

Vous souhaitez donc accentuer l’effort fait sur les filières agroalimentaires?
Oui car le lycée de Beauregard se situe au cœur d’une région dont le dynamisme en la matière n’est plus à démontrer. De nombreux liens existent entre l’établissement et les entreprises du territoire, les autres lycées notamment celui de La Roque à Onet-le-Château et des CFA. Il faut promouvoir la marque Beauregard, continuer de développer les ateliers technologiques pour renforcer cet atout. Mais notre potentiel est bel et bien là.

Qu’en est-il de la coopération entre lycées et internationale?
Nous continuerons d’aller dans ce sens et nous développerons les échanges entre les lycées agricoles. La coopération internationale est également souhaitable puisque, aujourd'hui; l’agricole ne se conçoit plus à l’échelle locale voire nationale mais bel et bien mondiale. Nous avons beaucoup à apprendre de ce qui se passe ailleurs.

Le lycée Beauregard a rencontré des difficultés ces dernières années. Où en est-on aujourd'hui?
Je prends mes fonctions alors que le lycée est sur une nouvelle dynamique. Il ne faut pas cacher que certains problèmes persistent. Mais on est bien loin du temps où un rapprochement entre Beauregard et La Roque, à Onet-le-Château, était à l’ordre du jour. Ce n’est plus le cas aujourd'hui car l’établissement a retrouvé une certaine santé. Pour preuve, le conseil régional a investi 7,8 millions d'euros dans la rénovation du lycée. Pour la rentrée 2013, nous avons enregistré environ 260 élèves, soit 20 à 25 de plus que l’année précédente. Et je veux croire que ce chiffre va encore augmenter l’année prochaine pour franchir la barre des 260 élèves inscrits.

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