Stade Rodez Aveyron : pour Romain Boscus le SRA "est un bon tremplin"

  • De retour au SRA, son club formateur, Romain Boscus a soif de réussite. De retour au SRA, son club formateur, Romain Boscus a soif de réussite.
    De retour au SRA, son club formateur, Romain Boscus a soif de réussite. JLB/CP
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Mathieu Roualdés

Rugby (Fédérale 1). De retour dans les rangs du Stade Rodez Aveyron (SRA), son club formateur, après de nombreuses années au niveau professionnel dont la dernière à Oyonnax en ProD2, l'ouvreur (25 ans) souhaite réaliser une "grosse saison". Pour, pourquoi pas, retrouver le monde pro.

De retour dans les rangs du Stade Rodez Aveyron (SRA), son club formateur, après de nombreuses années au niveau professionnel dont la dernière à Oyonnax en ProD2, l’ouvreur (25 ans) souhaite réaliser une "grosse saison". Pour, pourquoi pas, retrouver le monde pro.  

Vous êtes de retour à Rodez, votre club formateur. Les négociations ont été longues. Qu’est-ce qui a motivé votre décision ?J’avais plusieurs pistes en Pro D2 mais aucune ne s’est finalisée. Alors, à retourner en Fédérale 1, c’était obligatoirement chez moi. Puis je connaissais de nombreux joueurs ici.

Comment s’est déroulée votre intégration ? Très bien. Il y a une très bonne ambiance dans le groupe. On se connaît tous. J’ai retrouvé ici de nombreux joueurs avec lesquels j’avais joué à Castres par exemple. Puis, le groupe est jeune donc il n’y a pas trop de pression.

Quitter le monde professionnel, est-ce une déception pour vous ? Oui et non. J’ai l’intention d’y retourner. Mais cela devient de plus en plus difficile, la concurrence est rude. Et chaque saison, des joueurs restent sur le carreau. Maintenant, il faut que je réalise une grosse saison avec Rodez pour avoir une deuxième chance.

Que vous ont apporté ces années passées dans le rugby pro ? Énormément de choses! J’y ai été propulsé très jeune donc cela m’a appris à devenir un homme et a forgé mon caractère. J’ai appris la rigueur. C’était mon rêve depuis tout petit de devenir professionnel et quand on y a goûté, on a envie d’y retourner.

Il y a beaucoup d’attentes autour de vous. Le ressentez-vous ? Pas forcément encore. Cela se ressentira dès qu’on jouera à Paul-Lignon. Après, pour connaître les gens d’ici, je sais qu’il y a énormément d’attentes autour du club. Si certains croient que je suis venu ici en pré-retraite ou pour être en vacances, ils se trompent! Rodez est un bon tremplin et je vais tout faire pour qu’on réalise une belle saison.

L’objectif du club est le maintien. Pensez-vous que Rodez puisse viser davantage que cela ? On va très vite voir notre niveau car on joue deux grosses équipes d’entrée de championnat (Limoges et Montauban, NDLR). Après, l’équipe est jeune donc il faudra voir comment on se comporte face à des clubs avec des joueurs très expérimentés.

Vous n’avez jamais évolué en Fédérale 1. Appréhendez-vous ? C’est vrai, je ne connais pas ce niveau. Je pense que ce sera différent de la Pro D2 même si, sur de très grosses affiches comme face à Montauban, on s’en rapprochera. J’appréhende un peu que le jeu soit très haché comme cela a été le cas lors des matches amicaux contre Aubenas et Decazeville.

Lors des matches de préparation, on vous a vu évoluer au poste de 3/4 centre. Est-ce un choix ? Non, c’était un test. On a un effectif réduit alors on a souhaité tester des joueurs à des postes différents. Notamment à l’arrière où on est tous polyvalents. Après, je n’ai pas trop aimé jouer 3/4 centre. J’ai l’habitude de jouer ouvreur et de diriger le jeu. Après, pour dépanner, je ne suis pas contre de jouer au centre.

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