Entre Dominique Fayel, président de la FDSEA de l'Aveyron, et José Bové, député européen et ancien de la Conf', le report de l'écotaxe décidé ce mardi par le gouvernement n'est pas apprécié de la même manière...
Dominique Fayel (président de la FDSEA12)
«Une décision de sagesse» Le président aveyronnais de la FDSEA Dominique Fayel s’est déclaré hier «satisfait de cette décision de sagesse» consistant à suspendre l’écotaxe. Persuadé que cette mesure est d’ores et déjà «à moitié morte car on ne voit pas comment ils pourront la reprendre dans les mois qui viennent». Et si tel devait pourtant être le cas, Dominique Fayel tient à rappeler la position de son syndicat : « D’accord pour réfléchir sur une meilleure efficacité des transports, par contre pas question de faire payer les pots cassés à la production agricole. Nous refusons tout ce qui pourrait altérer la compétitivité du secteur agricole et agroalimentaire, et fragiliser une économie rurale qui n’en a pas besoin ! »
José Bové (député européen écologiste)
L’eurodéputé écologiste et paysan aveyronnais José Bové a déclaré hier que « cette suspension sine die, c’est juste minable, c’est une reculade vraiment invraisemblable face à un lobby agro-industriel mené par le président de la FNSEA Xavier Beulin, et le Medef, pour casser une logique économique qui aurait été la relocalisation ».
Et de poursuivre : « Avec cette reculade, on se prive des moyens de reconvertir les transports et de décarboner l’économie. La volonté de l’agro-industrie, c’est de maintenir le même modèle : toujours produire plus dans le moins de fermes, avec le moins de salariés possible et en continuant à polluer le plus longtemps possible… »
L’eurodéputé
écologiste et paysan aveyronnais José Bové a déclaré hier que «[CIT_REL]cette suspension sine die, c’est juste minable, c’est une reculade vraiment invraisemblable face à un lobby agro-industriel mené par le président de la FNSEA Xavier Beulin, et le Medef, pour casser une logique économique qui aurait été la relocalisation[/CIT_REL] ».
Et de poursuivre : « [CIT_REL]Avec cette reculade, on se prive des moyens de reconvertir les transports et de décarboner l’économie. La volonté de l’agro-industrie, c’est de maintenir le même modèle : toujours produire plus dans le moins de fermes, avec le moins de salariés possible et en continuant à polluer le plus longtemps possible…[/CIT_REL] »
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