Football. Le Raf tombe de très haut au Pontet

  • Julien Lorthioir, auteur d'un tir sur le poteau dans les arrêts de jeu, a failli réduire la marque.
    Julien Lorthioir, auteur d'un tir sur le poteau dans les arrêts de jeu, a failli réduire la marque. Jean-Louis Bories
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Aurélien Parayre

CFA, 10e journée. Chez la lanterne rouge, les Ruthénois, après avoir mené au score durant la partie, se sont finalement inclinés (2-1). Un coup dur pour la bande à Plenecassagne qui aura vécu une 2e période dévastatrice.

Ils ont cru au succès, puis estimé qu’un nul ne serait pas si mal, avant d’enregistrer un revers amer (2-1). Hier, en banlieue avignonnaise, les Ruthénois sont passés par tous les états, évoluant sur courant alternatif. Au final, alors qu’ils avaient le fauteuil de leader de la poule C en ligne de mire, les Aveyronnais sont rentrés dans le rang, montrant deux visages totalement différents entre la première et la seconde période. D’entrée de jeu, les Ruthénois annonçaient la couleur. Face à une formation du Pontet plombée par de mauvais résultats et privée hier soir de certains de ses cadres (blessures et suspension), Hugo Bobek et les siens envoyaient du jeu. Redoublements, passes longues, courtes, jeu en triangle. Pas au point d’imiter le Barça, certes. Mais les Aveyronnais faisaient montre de ce qui fait leur force depuis le début de saison: le contenu du jeu. Et par deux fois, Freddy Castanier a bien failli profiter de ses enchaînements collectifs. Dès la 3e minute, de 20 mètres via une volée passée tout juste hors cadre; puis un petit quart d’heure plus tard à bout portant, en pleine course, quand Alexis Carmo, à sa droite, le servait parfaitement. Mais Foglia jouait l’acrobate-sauveur.

Un Raf double face

Les «jaune et noir», malgré de jolis noms, Piocelle ou Laurenti notamment, n’étaient que faire-valoir. Au point que l’on croyait se diriger vers une attaque-défense en règle. Et puis non. Le Raf desserrait légèrement l’étau, et, plus haut sur le terrain, les Vauclusiens plaçaient deux banderilles (18e et 27e). Damien Rascle, sur la première, se muait en sauveur, Tigroudja, sur la seconde, manquait de peu le cadre. Juste avant la pause, les «sang et or» forçaient leur destin. Sur un nouvel enchaînement rapide, Loïc Coupin, très intelligemment, remettait d’une touche de balle dans son dos à Steven Inzérillo, lancé à gauche. Sa frappe croisée terminait sa course au ras du poteau opposé. Secoués à la pause par leur coach et leur président, les locaux revenaient sur la pelouse, sans Piocelle, mais avec de nouvelles intentions et beaucoup plus tranchants. C’est sur un corner, joué en deux temps, que ce changement allait se concrétiser au score. Nouar, au second poteau, reprenant victorieusement de la tête le centre de Tigroudja (53e). Dans la foulée, Rascle maintenait les siens d’un pied ferme, sur un nouveau face à face. Mais le Raf ne parvenait plus à «faire le jeu» comme en première période. Pire, il semblait sans ressource et impuissant face à une formation qui n’avait jusque-là marqué qu’à quatre reprises en 9 journées. Et Rascle devait baisser pavillon à nouveau devant Léger alors que le portier venait de boxer une nouvelle fois (77e). Une véritable douche froide que le poteau trouvé par Julien Lorthioir ou la frappe enroulée d’Abdou Dieye, les deux dans les arrêts de jeu, ne venaient même pas tiédir. [

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