A quoi ressemblera l'Aveyron en 2030 ? La réponse en 7 points

  • A quoi ressemblera l'Aveyron en 2030 ? La réponse en 7 points
    A quoi ressemblera l'Aveyron en 2030 ? La réponse en 7 points
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C.C.

Dans le cadre d'une action prospective visant à rendre plus efficace l'action publique, les services de l'Etat ont réfléchissent aujourd'hui à l'Aveyron de demain. A quoi ressemblera le département en 2030 ? La réponse en 7 points. 

La concrétisation de la réflexion n’a rien d’une promenade de santé pour les services de l’État appelés à élaborer des scénarios pour l’avenir en s’appuyant sur "les tendances lourdes, les facteurs de changement et les hypothèses aussi bien tendancielles que contrastées". Rien de moins.

"On a abandonné l’idée de construire des scénarios à l’échelle du département, on a préféré chercher - et trouver - des interactions et des similitudes entre les différents territoires du département", plaide Gérard Guyader, directeur départemental adjoint des territoires. Douze scénarios ont émergé, sept ont été finalement retenus, se basant sur les atouts ou les faiblesses de chaque territoire. En voici les grandes lignes.

  • Un laboratoire économique vert en Sud-Aveyron, axé sur le développement durable et les filières de production énergétiques, pour amplifier ce potentiel environnemental. 
  • Toujours dans le sud, le développement de la "dimension résidentielle" du Millavois. Ce dernier bénéficie d’un capital image important. "Le territoire doit savoir se vendre" et devenir une terre d’accueil résidentielle... aux portes de Montpellier.
  • Au centre, la polarisation ruthénoise. Le chef-lieu agit comme un aimant, c’est la tendance du moment, que devra-t-il en être demain ? 
  • La ville doit aider le territoire qui l’entoure à se "nourrir" et vice-versa. En d’autres termes, le rural et l’urbain sont interdépendants. "Il faut favoriser les capacités de gouvernance à grande échelle et juguler les craintes de l’autre", explique M. Guyader. Une main tendue aux nécessaires solidarités. 
  •  La fin du rayonnement ruthénois. Une hypothèse possible, si le déficit de solidarité et la crise économique se conjuguent. Est-ce souhaitable ? 
  •  La requalification d’un pôle productif dans l’ouest où prédomine notamment la sous-traitance d’Airbus. 
  • Comment appréhender, toujours dans l’ouest, la banalisation territoriale, c’est-à-dire une situation où le territoire commence à manquer de leaderships.

Des scénarios appelés à se modifier au besoin, on l’aura compris. "Dans chacun d’eux, il existe des menaces et des atouts, pointe Gérard Guyader. L’intérêt est de provoquer la réflexion des personnes qui s’insèrent dans la démarche et d’évaluer de quelle façon l’action publique peut travailler avec tout le monde. L’innovation au contact des autres est un bénéfice".

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