Rodez Aveyron football : et maintenant, regarder devant

  • Trois rendez-vous intéressants se profilent pour le Raf d’Oliveira.
    Trois rendez-vous intéressants se profilent pour le Raf d’Oliveira. Archives JLB
Publié le
Maxime Raynaud

Football-CFA (12e journée). Défait samedi à Martigues par sa bête noire (1-0), le Raf va désormais enchaîner par la coupe de France et deux réceptions de rang avant la trêve.

"On n’était pas champions du monde le week-end dernier après avoir battu Cannes (2-1), on ne va pas tout jeter aujourd’hui."Au coup de sifflet final samedi soir, Franck Plenecassagne a donc préféré «tempérer». En s’inclinant logiquement à Martigues, d’ailleurs nouveau meilleur club amateur du groupe C, le Rodez Aveyron football n’a en effet rien vécu d’infamant. Parce que finalement, une défaite dans la Venise provençale est assez habituelle chez lui pour qu’on ne tire pas la sonnette d’alarme.

Après tout, cela fait 22 ans et désormais dix matches qu’il ne bat plus le FCM. Et parce que connaître un jour sans arrive à tout le monde. C’est ce qu’a connu le Raf samedi. Un soir où rien ne marche comme il le souhaite. Bien sûr les Provençaux ont tout simplement été meilleurs comme l’a reconnu l’entraîneur aveyronnais. Mais la bande à Lorthioir a également accumulé trop de lacunes pour espérer meilleur sort. "On a souvent été en retard, pas en bloc, moins haut que d’habitude et c’est donc mérité,relevait ainsi Plenecassagne. On n’a pas joué, on n’a jamais réussi à se trouver, on était trop arrêté.""On a su exploiter les brèches laissées par Rodez, une des rares équipes à jouer en 4-4-2", appuyait de son côté le technicien martégal Jean-Luc Vannuchi.

Trois défaites, toutes en déplacement

Un jour sans donc. Mais qu’il convient de mettre en perspective avec le fait que Rodez vient d’enchaîner un second revers de rang en déplacement après celui du Pontet (2-1) début novembre. Et, également, une seconde défaite à l’extérieur face à une équipe de haut de tableau après celle de Marseille Consolat (3e journée, 3-1). À l’aune de ces statistiques, l’air du large n’est pas la tasse de thé de Bobek et ses partenaires dont les trois revers ont tous été connus loin de la rue Vieussens.

Cela tombe bien, le Raf va désormais enchaîner deux réceptions de rang: Pau, le 14 décembre, et Nice II, le 21 décembre. De quoi se refaire et passer les fêtes au chaud d’un podium voire mieux? Sûrement. Mais auparavant, dès dimanche prochain, les «sang et or» vont devoir oublier un temps leur quotidien pour cette Coupe de France où ils veulent tant briller. À Toulon (DH), et à huis clos, c’est un 8e tour à 35000€ qu’ils vont livrer. Un moyen idéal de passer à autre chose. Et de continuer à regarder droit devant.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?