Pierre Poujol livre le tome II de son histoire decazevilloise

  • Pierre Poujol revient sur la période 1940-1970, celle notamment des grandes grèves et du début de l'après charbon.
    Pierre Poujol revient sur la période 1940-1970, celle notamment des grandes grèves et du début de l'après charbon. Archives Midi Libre/Yves Estivals
  • Pierre Poujol, féru d'histoire locale.
    Pierre Poujol, féru d'histoire locale. Centre Presse
Publié le
centrepresseaveyron.fr

Histoire locale. Ce second opus fait la part belle au président Paul Ramadier, et à René Rouquette.

Pierre Poujol vient de livrer le tome II de son ouvrage : Decazeville, une histoire d’hommes (1940-1970). Second tome, mais huitième livre pour cet auteur prolifique qui s’attache à partager l’histoire locale de sa cité natale et de son proche jardin qu’est la vallée du Lot.

Pierre Poujol, féru d'histoire locale.
Pierre Poujol, féru d'histoire locale. Centre Presse

Trois périodes

Ce second opus de 240 pages distingue trois périodes: Decazeville pendant les années de guerre ; l’immédiate après-guerre et, enfin, la cité sans Paul Ramadier.
La période 1940-1970 est bien évidemment indissociable des deux hommes politiques qui furent les deux maires de la cité. Paul Ramadier, bien sûr, qui occupa ce fauteuil de 1919 à 1959. Date à laquelle il tenta en vain de décrocher un nouveau mandat. Le fameux « mandat de trop », puisqu’il fut le seul battu de sa liste, après un différend avec la droite qui aurait souhaité faire cause commune.

Des paroles aux actes

Pierre Poujol évoque ensuite assez longuement, et avec estime, René Rouquette qui prit le relais de l’ancien président du Conseil. Il remet un peu "les pendules à l’heure", en relevant que Rouquette qui prônait "la philosophie de l’action et en action" fut un élu qui avait "initié" des choses "qui se concrétisent aujourd’hui seulement", notamment la création d’un centre-ville, ou encore le désenclavement routier. Parler de cette période, c’est aussi évoquer la place des communistes, celle des Espagnols, la propagande de Vichy, les réfugiés, la résistance…

La grève de 1948

Dans un second temps, l’auteur replace la cité dans le contexte de l’instauration de la IVe République, avec en toile de fond la grève de 1948, "plus politique que syndicale" au cours de laquelle la troupe intervint dans la cité ; clivant un peu plus les lignes entre socialistes et communistes. Cette seconde partie s’achève avec l’épisode du "mandat de trop", précédemment évoqué.

"L'après charbon"
Ramadier parti, ce sont donc les deux mandats de Rouquette qui commencent. Poujol revient sur la grande grève de 61-62, sur la création de FO, la visite de De Gaulle et sur le devenir de la cité que l’on commence à envisager dans "l’après charbon".

"Decazevillois râleurs"

Enfin, et parce qu’il se sent profondément decazevillois lui-même, l’auteur ne pouvait pas terminer cet opus sans rappeler comment on qualifiait alors les Decazevillois: "Ce sont des râleurs, querelleurs, voire d’horribles révolutionnaires, capables de tous les débordements". "Nous nous exonérerions un peu trop facilement, poursuit-il, des valeurs ancestrales. Il se pourrait même que nous n’ayons plus de valeurs de référence. Des voyous sans foi ni loi ! En quelque sorte des 'gavach' de l’intérieur, étrangers à leur propre histoire… Faut-il en rire ou en pleurer? En rire, bien sûr!", conclut-il.

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