Soudan du Sud: nouveaux combats à Bor entre l'armée et des rebelles

  • Un soldat mort gisant dans une rue déserte de Bor, le 25 décembre 2013, après des combats entre forces gouvernementales et rebelles
    Un soldat mort gisant dans une rue déserte de Bor, le 25 décembre 2013, après des combats entre forces gouvernementales et rebelles AFP/Archives - Samir Bor
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AFP

L'armée sud-soudanaise et des rebelles s'affrontaient de nouveau dans la ville de Bor, capitale de l'Etat du Jonglei (est), mardi matin, a affirmé le porte-parole de l'armée, Philip Aguer, à l'AFP.

"Il y a des combats ce matin dans la ville de Bor (...) nous attendons plus de détails", a-t-il déclaré.

Des rebelles loyaux à l'ex-vice président Riek Machar avaient pris Bor, située à quelque 200 km au nord de la capitale sud-soudanaise Juba, le 19 décembre, quatre jours après le début des sanglants affrontements dans le jeune pays entre l'armée et la rébellion.

L'armée avait repris le contrôle de la ville le 24 décembre, mais mettait de nouveau en garde depuis samedi contre une avancée vers la ville de jeunes miliciens, connus sous le nom d'"Armée blanche", un groupe synonyme de terreur dans la région.

Et dans la perspective de nouveaux combats, des milliers d'habitants avaient fui Bor ces derniers jours.

A ce stade, il était difficile de dire qui affrontait mardi matin l'armée à Bor : ces jeunes miliciens, réputés pro-Machar, ou les rebelles qui s'étaient déjà emparés de la ville le 19 décembre.

Le Soudan du Sud est déchiré depuis le 15 décembre par d'intenses combats alimentés par une rivalité entre le président Salva Kiir et son ex-vice président, limogé en juillet. Le premier accuse le second de tentative de coup d'Etat. Riek Machar nie et reproche à M. Kiir de chercher à éliminer ses rivaux.

Des dirigeants d'Afrique de l'Est et de la Corne de l'Afrique ont donné jusqu'à mardi aux deux rivaux pour cesser les combats et entamer des pourparlers.

Mais les efforts de paix sont dans l'impasse et ces nouveaux combats à Bor rendent encore plus improbable le respect de l'utimatum.

Source : AFP

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