Assises de l'Aveyron : sept de prison pour Roland Raoux

Vendredi soir, au terme du procès de deux jours à huis clos et plusieurs heures de délibération, la cour d’assises de l’Aveyron a condamné Roland Raoux, 43 ans, à sept ans de prison, alors que le ministère public par la voix de l’avocat général Antoine Wolff en avait requis dix. Une peine assortie d’un suivi sociojudiciaire de cinq ans qui devra être respecté sous peine d’une peine d’emprisonnement de deux ans supplémentaires.
Accusé de viols et atteintes sexuelles sur les trois filles de sa demi-sœur, alors que celles-ci étaient mineures, Roland Raoux aura contesté tout au long de son procès, après avoir avoué dans un premier temps lors de sa garde à vue, des faits qui se seraient déroulés en Ardèche en 1997 et 1998.
Venant après la plaidoirie des parties civiles représentées par Me Viviane Sonier et du réquisitoire de l’avocat général, Me Cédric Galandrin a pris la parole. L’avocat ruthénois de Roland Raoux, basant sa défense sur des faits lointains qui se seraient déroulés sans témoin et révélés par «les plaintes tardives des trois jeunes femmes», aura plaidé durant plus d’une heure pour tenter d’obtenir l’acquittement de son client. « C’était la parole des trois femmes contre celle de mon client. »
Et s’il n’a finalement pas été entendu par les jurés et le président Régis Cayrol, Me Cédric Galandrin considère que la condamnation de Roland Raoux à sept ans de prison est une « peine juste », contre laquelle ce dernier ne devrait pas faire appel. « Nous en avons déjà discuté et il a dix jours pour prendre une décision. Mais Roland Raoux est plutôt enclin à accepter la décision de la cour d’assises de l’Aveyron. »