Villefranche : il vole une voiture et la gare... devant la gendarmerie !

  • Les faits se sont déroulés vendredi dernier à Villefranche-de-Rouergue. Le malfaiteur était présenté lundi devant le juge.
    Les faits se sont déroulés vendredi dernier à Villefranche-de-Rouergue. Le malfaiteur était présenté lundi devant le juge. Illustration Archives CP
Publié le , mis à jour
M.L.

Insolite. La scène s'est déroulée vendredi, dans les rues de Villefranche-de-Rouergue. Un jeune homme, originaire du Cantal, a été arrêté et condamné à 9 mois de prison avec sursis, son complice court toujours.

Quand un gendarme aperçoit une voiture avec une plaque minéralogique grossièrement maquillée, il s’interroge. Qui plus est quand elle est garée sur le parking de la... gendarmerie. Et quand, à l’approche du véhicule, il voit deux jeunes détaler comme des lapins, il se dit qu’il y a quelque chose de bien louche! Et part à leur poursuite.

stupéfiants et misère sociale invoqués

C’est ce qui s’est passé, vendredi dans les rues de Villefranche-de-Rouergue. Mais un seul des deux individus a été arrêté. Il était présenté, lundi, devant le tribunal de Rodez dans le cadre d’une comparution immédiate. On est toutefois loin de l’affaire de terrorisme ou de grand banditisme. On est plutôt proche, dans le cas présent, de la misère sociale.

Il s’avère que ce jeune habitant du Cantal erre depuis un mois dans la région. Il a volé cette voiture garée, avec les clés à proximité, dans un garage ouvert. Puis s’est débarrassé de ce qui l’encombrait, espérant vendre quelques éléments présents dans le coffre du véhicule afin de pouvoir subvenir à ses besoins en matière de stupéfiants.

9 mois de prison avec sursis pour le voleur

Soulignant la nécessité de "l’électrochoc", le procureur a requis un an de prison dont huit mois avec sursis, le tout assorti du mandat de dépôt à l’encontre de ce jeune, âgé de 24 ans,et qui, depuis 2009 et trois condamnations pour vol, n’a plus fait parler de lui.

Finalement, le tribunal l’a condamné à 9 mois de prison, entièrement assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve de 24mois. "C’est le dernier avertissement" lui a lancé le juge. Quant à son "complice", le prévenu n’a pas souhaité en dire plus.

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