Condamnation Iacono: l'avocate générale contre la révision du procès

  • Gabriel Iacono le 17 février 2012 à Grasse
    Gabriel Iacono le 17 février 2012 à Grasse AFP/Archives - Valery Hache
  • Christian Iacono (D) et son avocat Me Gérard Baudoux le 06 avril 2009 à Nice
    Christian Iacono (D) et son avocat Me Gérard Baudoux le 06 avril 2009 à Nice AFP/Archives - Valery Hache
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AFP

L'avocate générale a demandé jeudi le rejet de la requête en révision de l'ancien maire de Vence (Alpes-Maritimes), Christian Iacono, condamné à neuf ans de prison pour le viol de son petit-fils depuis revenu sur ses accusations.

La décision devrait être mise en délibéré.

La Cour de révision, qui n'est pas tenue de suivre cet avis, devra dire si elle annule sa condamnation et ordonne un nouveau procès. Elle peut aussi prononcer cette annulation purement et simplement, rejeter la requête ou encore ordonner un supplément d'information ou de nouveaux actes.

L'avocate générale Pauline Caby a estimé les rétractations du petit-fils de Christian Iacono "extrêmement sujettes à a discussion", "floues", fluctuantes", "imprécises".

Me François Saint-Pierre, l'un des trois avocats de Christian Iacono, a souligné qu'il n'existe aucun élément de nature à suspecter la "sincérité" de ces rétractations, qui n'ont été ni "manipulées" ni "récompensées". Son confrère Me Dominique Roméo a souligné la "linéarité" des rétractations de Gabriel, le petit-fils de Christian Iacono, aujourd'hui âgé d'une vingtaine d'années.

"On accorde crédit à un homme lorsqu'il accuse et pas quand il innocente", a plaidé son confrère Gérard Baudoux. "Le recours en révision, c'est l'ultime rempart avant que ne soit définitivement scellée l'erreur judiciaire", a-t-il ajouté.

L'ex-élu avait été condamné en première instance, en 2009, puis en appel, en février 2011, pour le viol de son petit-fils Gabriel, qu'il a toujours contesté.

Mais, en mai 2011, l'affaire avait connu un spectaculaire rebondissement: le jeune homme était revenu sur ses accusations, maintenues pendant 11 ans et portant sur des faits qui se seraient déroulés entre 1996 et 1998 dans la villa de Christian Iacono, à Vence, alors que l'enfant avait entre cinq et huit ans.

Source : AFP

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