Des grands patrons à l'Elysée pour le "Conseil de l'attractivité"

  • Joe Kaeser (g), PDG de Siemens, arrive à l'Elysée pour le "Conseil de l’attractivité", le 17 février 2014
    Joe Kaeser (g), PDG de Siemens, arrive à l'Elysée pour le "Conseil de l’attractivité", le 17 février 2014 AFP - Patrick Kovarik
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AFP

Une trentaine de grands patrons de groupes internationaux sont arrivés lundi matin à l'Elysée pour l'ouverture d'un "Conseil de l’attractivité", censé jeter les bases d'une restauration de l'attractivité de la France pour les investisseurs étrangers.

Les dirigeants de poids lourds de l'industrie mondiale (Volvo, Bosch, Siemens, Samsung, Intel, Nestlé ou General Electric) mais aussi des responsables de fonds d'investissement du Koweit, du Qatar ou de Chine ainsi que des entreprises de pays émergents étaient attendus pour cette réunion.

Outre le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, neuf ministres devaient également y participer parmi lesquels Laurent Fabius (Affaires étrangères), Pierre Moscovici (Economie), Manuel Valls (Intérieur), Arnaud Montebourg (Redressement productif), Bernard Cazeneuve (Budget) ou encore Fleur Pellerin (Economie numérique).

Après une déclaration liminaire de Jean-Marc Ayrault, le conseil devait plancher lors de trois sessions de travail sur "le marché français et son accessibilité", "la fiscalité et la régulation" ainsi que "l'innovation et le capital humain".

François Hollande devait s'y joindre en fin de matinée avant une déclaration publique et un déplacement illustratif dans l'après-midi à Chartres, pour visiter les locaux d'une usine du groupe danois Novo Nordisk où sont produites des cartouches d'insuline.

Selon l'Elysée, 20.000 entreprises étrangères et leurs filiales sont installées en France où elles emploient environ deux millions de salariés.

M. Ayrault avait reçu dès dimanche soir à Matignon les patrons de 26 entreprises internationales.

"L'investissement est, et a été, dès le départ, une priorité de mon gouvernement", leur avait déclaré le chef du gouvernement, selon son entourage, faisant valoir que son "ambition" était "que la France soit à la hauteur des grandes mutations du monde".

Source : AFP

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