Cancer : seul un Aveyronnais sur trois se fait dépister

  • Près de 90 000 Aveyronnais et Aveyronnaises de 50 à 74 ans sont concernés par le dépistage du cancer colorectal.
    Près de 90 000 Aveyronnais et Aveyronnaises de 50 à 74 ans sont concernés par le dépistage du cancer colorectal. JAT
Publié le
Philippe Henry

Santé. Depuis 2008, le Comité de sensibilisation pour le dépistage des cancers invite les 50-74 ans, tout au long du mois de mars, à se faire dépister pour le cancer colorectal. Pris à temps, il se guérit 9 fois sur 10.

Informer, sensibiliser et accompagner. Trois mots qui peuvent résumer l’action du Comité de sensibilisation pour le dépistage des cancers en Aveyron associé à l’Association aveyronnaise pour le dépistage des cancers (Adeca) qui, depuis 2008, lance au début du mois de mars une campagne de sensibilisation départementale du cancer colorectal notamment par le biais du Côlon tour.

"Notre but est de dédramatiser ce dépistage, explique Gérard Ortala président de l’association aveyronnaise de Lutte contre le cancer, partenaire de l’opération. On note par ailleurs que beaucoup méconnaissent la procédure à suivre pour effectuer un dépistage". Près de 1000 tests (qui sont disponibles gratuitement) sur 10 000 ne seraient pas effectués correctement. 

Près de 90 000 Aveyronnais et Aveyronnaises de 50 à 74 ans sont concernés par le dépistage du cancer colorectal. Seulement, l’an passé, à peine 10 000 d’entre eux ont pris le temps de se faire dépister. Et sur les 12 000 invitations lancées chaque année pour se faire dépister, à peine 10% ont donné suite. 32% des Français ont été sensibilisés au cancer colorectal durant la campagne 2012-2013. Dans le département, ce chiffre (28%) reste en dessous de la moyenne nationale, mais il est toutefois supérieur à la courbe régionale.

Le cancer colorectal représente, par sa fréquence, le troisième cancer chez les hommes et le deuxième chez la femme. Les acteurs du mois Mars bleu tiennent également à rappeler que le test est négatif dans 97% des cas et que lorsqu’il est positif, il se guérit 9 fois sur 10 s’il a été détecté à temps, et qu’une coloscopie n’est pas systématique. Mais comme "le dépistage n’est pas un vaccin", rappelle Gérard Ortala, les professionnels de santé invitent les personnes concernées à se faire dépister tous les deux ans. Sachant que 90% des cancers colorectaux surviennent après l’âge de 50 ans. 

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