Rodez : une part de la clinique Saint-Louis pour 50€

  • Les salariés ont déposé le dossier à l'ARS.
    Les salariés ont déposé le dossier à l'ARS. Repro CP
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Salima Ouirni

Économie. Une trentaine d’ex-salariés de la clinique Saint-Louis se sont constitués en coopérative afin de reprendre l’activité. Jeudi, ils ont déposé le dossier auprès de l’ARS. Réponse fin mai.

Ils l’avaient dit, ils l’ont fait. Les anciens salariés de la clinique Saint-Louis veulent aller jusqu’au bout de leur volonté de reprendre leur activité. Hier, ils ont déposé officiellement le dossier de leur Société coopérative d’intérêt collective (Scic) auprès de l’Agence régionale de la santé (ARS).

Une part pour 50 €

Les parts sociales sont d’ores et déjà fixées à 50€, tandis que le nom de la nouvelle entité est déjà trouvé : Centre aveyronnais de rééducation et de réadaptation. Tout le monde peut prendre des parts salariales dans la future entreprise, les particuliers comme les collectivités. Christian Teyssèdre, l’actuel maire de Rodez, a déjà promis de prendre des parts. Le public peut également commencer à soutenir ce projet en "likant" la page Facebook de l’établissement, conçue à cette occasion.

Les trente salariés (sur les 78 que comptait la clinique avant sa liquidation judiciaire) se sont fait aider par l’union régionale des Scop pour monter ce dossier qu’ils jugent "carré". "Mais la volonté ne suffit pas, c’est à l’ARS que revient le droit de donner une chance aux salariés de reprendre cet établissement", déclarent-ils avec grand espoir. Si l’ARS venait à choisir le dossier porté par les salariés de l’établissement de santé (d’autres repreneurs potentiels sont également en lice), ceux-ci devront trouver des fonds, recruter du personnel, faire des travaux et louer les locaux qui appartiennent toujours au Dr Ferrara, l’ancien PDG de la clinique.

Une première nationale

"Il nous a signé une promesse de bail", affirment les salariés. Mais avant d’en arriver à cette étape, les salariés et fondateurs de la Scic devront prendre leur mal en patience en respectant les échéances. Fin mai, un comité consultatif de la commission spécialisée de l’organisation des soins, le CSOS, rendra son avis. Ensuite, les salariés espèrent avoir une réponse (positive?), le 31 juillet pour pouvoir rouvrir la clinique en octobre.

Hormis son nom et son statut juridique qui changent, la clinique devrait continuer à fonctionner sur le même principe (20 lits en cardiologie, 20 en pneumologie, 35 lits polyvalents et 10 place en hôpital de jour pour la cardiologie et la pneumologie). Si les salariés venaient à réussir ce pari de monter une Scic, cela fera jurisprudence en la matière car ce sera alors une première nationale.

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