Ouverture du procès d'une femme de 32 ans meurtrière de son bébé de 6 mois

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Centre Presse Aveyron

L'ouverture du procès d'Aline Moléro, accusée d'avoir tué d'une douzaine de coups de couteau son fils de six mois, a été marquée par l'émotion sur le banc de la partie civile, lundi devant la cour d'assises de la Loire.

L'ouverture du procès d'Aline Moléro, accusée d'avoir tué d'une douzaine de coups de couteau son fils de six mois, a été marquée par l'émotion sur le banc de la partie civile, lundi devant la cour d'assises de la Loire. Sur le visage de l'accusée au corps mince, une longue mèche de cheveu chatain cache mal un coquard, "trace d'une agression de détenus du quartier des femmes de la maison d'arrêt de la Talaudière (Loire) où elle a été transférée vendredi pour la durée du procès", a expliqué son avocate Me Solange Viallard-Valezi, en marge de l'audience.

Comme plusieurs membres de sa famille, Sébastien Campoy le père de l'enfant, un homme de 38 ans au physique athlétique, gros tatouage au bras gauche, n'a pu retenir ses larmes à plusieurs reprises à la lecture de l'ordonnance de mise en accusation par le président de la cour d'assises Thierry Léon. Après la constitution du jury de trois hommes et trois femmes, ce dernier a rappelé que cette accusée de 32 ans mère d'un enfant poly-handicapé de 12 ans né d'une précédente union, poursuivie pour homicide volontaire, "encourt la réclusion criminelle à perpétuité".

Entouré de sa famille, Sébastien Campoy, contrôleur des finances publiques, arbore un tee-shirt blanc sur lequel est imprimé une photo de lui penché au dessus d'un nouveau-né, surmontée de la légende: "Amélio 2 jours après...". Seule partie civile, il fixe régulièrement l'accusée qui a la tête parfois baissée et ne regarde jamais en direction de la salle d'audience. Sébastien Campoy prend de temps en temps des notes sur des feuilles d'un sous-main ouvert sur lequel est posé une gigoteuse de couleur rose de son défunt fils dont il était très proche.

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