Pompili (EELV): les écolos ont fait "le pire" de deux "mauvais choix"

  • Barbara Pompili, coprésidente du groupe des députés EELV, le 12 mars 2014 à Amiens
    Barbara Pompili, coprésidente du groupe des députés EELV, le 12 mars 2014 à Amiens AFP/Archives - Philippe Huguen
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AFP

Barbara Pompili, coprésidente du groupe des députés EELV, a estimé mercredi que les écologistes avaient, en refusant d'entrer au gouvernement, fait "le pire" de deux "mauvais choix" et a déploré la démarche "personnelle" des deux ministres sortants.

Sur France 2, l'élue de la Somme a assuré: "On avait face à nous uniquement des mauvais choix", puisque le président de la République n'a "manifestement pas pris la mesure de ce qui a été dit dans les urnes" et a parlé d'"inflexion" politique et "pas du changement de cap très nécessaire demandé par les électeurs".

De plus "il a choisi un Premier ministre qui, en termes de symbole, est le contraire de ce qu'il faudrait faire". Face à cette situation, "nos ministres ont décidé de manière un peu personnelle" de "poser un oukase sur Manuel Valls", a ajouté la députée écologiste.

Interrogée sur l'offre faite par le nouveau chef de gouvernement aux écologistes, elle a détaillé: "il nous proposait une réforme fiscale, une réforme sur les collectivités territoriales et sur la proportionnelle", il assurait d'un non-changement politique sur les gaz de schiste "et surtout il nous proposait de nous donner les clefs de la transition énergétique, ce que nous demandons depuis toujours" avec un ministère écologie-énergie.

"J'ai le sentiment que parmi deux choix mauvais, on a fait le pire", a commenté Mme Pompili. "On se lie les mains avant même d'avoir essayé" alors qu'il aurait fallu "vérifier" avant de "dire qu'on n'a pas les moyens d'agir".

Sur France Inter, l'autre coprésident du groupe à l'Assemblée, François de Rugy, a observé : "Bien sûr, Manuel Valls ne proposait pas de mettre en œuvre le programme des écologistes, mais il y avait un certain nombre d'avancées, de clarifications qui étaient sur la table".

"Nous avons eu une discussion que nous n'avions jamais eue depuis deux ans. Nous avions souhaité avoir cette discussion, nous l'avons eue, nous avons vu qu'elle pouvait être intéressante et fructueuse. C'est une occasion manquée", selon l'élu de Loire-Atlantique.

Source : AFP

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