Challenge Vaquerin : "Le Racing Métro, c’est 60 000€"

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    Challenge Vaquerin : "Le Racing Métro, c’est 60 000€"
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Centre Presse Aveyron

La 21e édition du Challenge Vaquerin  se déroulera cette année du 1er au 8 août. Au menu, cinq équipes de Top 14, dont un Clermont-Montpellier en lever de rideau, et 6 de Pro D2. 

Avec un Clermont-Montpellier en lever de rideau, le 1er août à Saint-Affrique, les organisateurs du 21e Challenge Vaquerin ont annoncé la couleur d’entrée de jeu, en fin de semaine dernière, lors de la présentation aux partenaires de ce millésime 2014.

"On est resté dans la tradition, dans la limite de ce que l’on sait faire", précise Michel Laporte, l’un des chefs d’orchestre du traditionnel rendez-vous rugbystique de l’été en Sud-Aveyron. Le plus dur, on le sait, c’est de durer. Et pour cela, il nous fallait encore une fois un gros match. Le jour où l’on n’aura plus ces grandes équipes, ça sera compliqué."

"Aujourd’hui, il ne faut plus fatiguer les gars..."

Un an après une édition anniversaire fêtée comme il se devait, le Vaquerin 2014 a souhaité rester fidèle à ses principes: quatre soirées rugby, une réception des partenaires à Roquefort et une exposition consacrée à Armand Vaquerin. Le tout dans un esprit de partage et de convivialité que l’organisation veut, plus que tout, garder intact.

Montpellier, Clermont, Castres, Oyonnax et Brive

Côté sportif, outre l’affiche opposant deux des poids lourds du Top14, le plateau réunira trois autres formations de l’élite : Castres, Oyonnax et Brive. On retrouvera également six équipes de Pro D2, avec Perpignan, fraîchement relégué, Colomiers, Aurillac, les fidèles Biterrois, et le promu Montauban.

Alléchant

Sachant que l’organisation est sur la piste d’une dernière formation pour compléter le tableau. Une équipe très certainement française, ce qui permettrait d’avoir un plateau 100% tricolore. "Mais entre ce que l’on note sur le tableau noir au départ et ce qui se réalise au final, il y a une différence", fait savoir l’organisation, qui reconnaît "la très grande difficulté", aujourd’hui, d’attirer dans les mailles de ses filets des formations prêtes, comme qui dirait, à relever le Challenge. "Il y a encore cinq ans, des équipes anglaises venaient pour une semaine de stage et deux matches, observe Michel Laporte.

"Aujourd’hui, il ne faut plus fatiguer les gars. Leur exigence, c’est de pouvoir se déplacer à 50, voire 60 personnes, tous frais payés: transports, repas, hébergement. Faire venir une équipe il y a deux ans pouvait nous coûter 10 000€, désormais c’est 30 000€."

"Le Racing, c’était 60 000€"

"Prenez le Racing-Métro, avec qui nous étions en contact cette année, cite en exemple le fondateur Bernard Bouzat. Pour les faire venir, il fallait un budget de 60 000€. On est désolé, mais il y a des choix à faire..."

Force est de le constater: si, auparavant, l’amitié et le relationnel étaient des gages de participation, l’argent est aujourd’hui devenu le nerf de la guerre. Et les conditions ne s’arrêtent pas là. Pour certaines équipes, "le tournoi arrive trop tôt dans la saison", pour d’autres "il ne faut pas jouer la semaine sous prétexte que cela perturbe le rythme de préparation". Quand d’autres formations "préfèrent jouer à tel endroit et pas à un autre". "On ne fait pas ce que l’on veut !", insiste Michel Laporte, chez qui la passion reste, malgré tout, bien intacte. 

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