Fanfares, rap et électro pour la 33e Fête de la Musique

  • La 32e Fête de la musique à Marseille
    La 32e Fête de la musique à Marseille AFP/Archives - Anne-Christine Poujoulat
  • De la musique brésilienne jouée dans la rue pour la 32e Fête de la Musique le 21 juin 2013 à Strasbourg, dans l'est de la France
    De la musique brésilienne jouée dans la rue pour la 32e Fête de la Musique le 21 juin 2013 à Strasbourg, dans l'est de la France AFP/Archives - Frederick Florin
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AFP

Rap, électro, mais aussi fanfares et batucadas... la Fête de la musique met les musiques urbaines à l'honneur pour sa 33e édition samedi, en France et dans le monde.

Si la journée est avant tout dédiée à la pratique amateur, le conflit des intermittents pourrait s'inviter à la Fête, notamment dans le cadre des grands concerts qui nécessitent l'intervention de techniciens du spectacle.

Le ministère de la Culture a décidé de placer cette 33e édition sous le signe des musiques urbaines : le rap bien évidemment, mais aussi les musiques électroniques, les fanfares ou encore les batucadas, ces orchestres de percussions brésiliens qui défilent dans les rues.

A Paris, dans les jardins du Palais-Royal, le ministère organise un concert gratuit avec la fanfare funk Tarace Boulba, les rappeurs Némir et Oxmo Puccino et les "beatmakers" de La Fine Equipe.

L'Institut du Monde Arabe, dirigé par le fondateur de la Fête Jack Lang, accueillera des rappeurs et des DJ venus du Moyen-Orient, mais aussi de Polynésie.

Les musiques urbaines ne seront évidemment pas les seules esthétiques représentées.

Le cadre magique de la Pyramide du Louvre accueillera comme tous les ans un grand concert gratuit samedi à 22H00. L'Orchestre de Paris dirigé par Paavo Järvi interprètera Beethoven et Moussorgski. 2.000 personnes sont attendues.

Tout aussi spectaculaire, un concert gratuit à 20H30 à la Cathédrale de Notre-Dame joindra les forces du Choeur de l'Orchestre de Paris et de la Maîtrise de Notre-Dame pour un grand "tutti" choral réunissant 170 chanteurs, soutenus par les cuivres et l'orgue de la cathédrale.

Les jeunes talents du classique se produiront gratuitement au Petit Palais avec des chansons de Poulenc, Massenet, Satie, Fauré, Debussy etc..

Cinquante pianos seront mis à la disposition du public à proximité des Champs-Elysées. Des artistes comme Baptiste Trottignon, Bertrand Chamayou, Julien Doré ou Renan Luce viendront aussi en jouer.

- Dix heures de musique à l'Olympia -

Dans les jardins du Luxembourg, le Sénat organise dans l'après-midi un bal costumé des années 1900-1920, tandis que Thomas Dutronc jouera à Matignon.

Place Denfert-Rochereau, un grand concert réunira de jeunes groupes de la scène française : Pendentif, Odezenne, Rocky et Griefjoy.

A l'Olympia, France Inter proposera dix heures de musique, avec la finale de son radio crochet, des concerts de Philippe Katerine et Christine & The Queens et une création unique de Jeanne Cherhal.

L'Américaine Lana del Rey en sera l'invitée exceptionnelle, quelques jours seulement après la sortie de son deuxième album "Ultraviolence". L'entrée est gratuite dans la limite des places disponibles.

En dehors de la capitale, le Cubain Raul Paz sera à Saint-Denis, Sergent Garcia à Chatou (Yvelines), Rachid Taha à Evry (Essonne), l'Orchestre National de Barbès à Haguenau (Bas-Rhin), Juliette à Gujan Mestras (Gironde), Sanseverino à Châlette-sur-Loing (Loiret), Emmanuel Moire à Fourmies (Nord), Danyel Waro et Christine Salem à Saint-Benoît (La Réunion)...

A l'étranger aussi, où la Fête de la Musique a essaimé depuis une vingtaine d'années, des artistes locaux et francophones joueront pendant la nuit la plus courte de l'année.

Les Toulousains de Zebda se produiront à Tunis, -M- et Emilie Simon à New York, Olivia Ruiz en Equateur.

L'institut français d'Afghanistan à Kaboul accueille des musiciens français pour qu'ils collaborent avec des artistes locaux, dont deux rappeuses afghanes.

Mais comme d'habitude, ce sont les guitaristes, chanteurs, rappeurs et autres violonistes amateurs qui donneront tout son sel à la fête en s'installant au pied des immeubles ou devant les cafés.

Une tradition d'un jour que tout le monde ne voit pas d'un bon oeil. A Paris, le "maire de la nuit", Clément Léon R, appelle les bars à boycotter la manifestation en signe de protestation contre le "manque de volonté politique" de la mairie concernant la nuit et les plaintes des associations de riverains le reste de l'année.

Renseignements : www.fetedelamusique.culture.fr

Source : AFP

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