Retour gagnant pour la Nuit du Jazz à Decazeville

Près de 800 personnes se sont retrouvées vendredi soir, au Laminoir, à l’occasion du grand retour sur le devant de la scène de la Nuit du Jazz New Orleans, organisée par l’office de tourisme de Decazeville et son président Jean Meyniel.

Autant dire que la pause que se sont accordée les organisateurs dans le calendrier de cet événement musical à l’audience régionale n’a pas vraiment nui à la popularité d’une soirée qui a donc fait le plein de spectateurs, ou presque. Et ceux qui sont venus n’ont pas eu à le regretter.

Une fois passée la mise en bouche servie par l’ensemble Jazz Me Blues, le groupe Contreband a été le premier à monter sur scène pour une balade jazzy partagée entre du New Orleans pur jus et des reprises de standards de Georges Brassens à la mode jazz.

Abonné à la scène decazevilloise, le pianiste fou Fabrice Eulry a été ensuite à la hauteur de sa réputation. Par moments totalement déjanté dans son jeu de virtuose, entre délires boogie et reprises personnalisées de morceaux de Ray Charles, Eulry a encore une fois fait étalage d’un talent hors normes.

Sur un mode un peu plus sage mais non moins talentueux, le Marc Lafferrière Quintet s’est baladé dans les ruelles de la Nouvelle Orléans au rythme des morceaux d’un Sydney Bechet, renvoyant le public dans l’atmosphère magique des années 50.

Juste avant le bœuf final, grand moment s’il en fut, qui a rassemblé sur scène tous les acteurs de cette Nuit du Jazz sans fausse note.