Ils ont écrit la légende du rallye du Rouergue (1/4)

  • En 1974, Michèle Mouton impressionne avec son Alpine 1600, rivalisant avec les plus aguerris des hommes à l'occasion de sa première participation au Rouergue où elle décroche la 2e place.
    En 1974, Michèle Mouton impressionne avec son Alpine 1600, rivalisant avec les plus aguerris des hommes à l'occasion de sa première participation au Rouergue où elle décroche la 2e place. Repro CP
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Max.R.

Mouton, Enjalbert, Bugalski, Auriol, Loeb ou Canivenq, ces noms vous disent forcément quelque chose. Mais avant, ou après avoir glané leurs lettres de noblesse, ces pilotes ont également contribué à écrire l’histoire de l’épreuve. 

Mouton, Enjalbert, Bugalski, Auriol, Loeb ou Canivenq, ces noms vous disent forcément quelque chose. Mais avant, ou après avoir glané leurs lettres de noblesse, ces pilotes ont également contribué à écrire l’histoire de l’épreuve. 

PREMIÈRE FEMME

En 1974, le rallye du Rouergue fait sa grande première. En avance sur son temps, l’épreuve offre alors une place de choix à une femme. Sous les feux des projecteurs, Michèle Mouton impressionne avec son Alpine 1600, rivalisant avec les plus aguerris des hommes. Et poussant même la performance jusqu’à accrocher une deuxième place de haute volée au général et la victoire dans le groupe 3.

Recrutée ensuite par Fiat au sein de l’équipe officielle amenée à disputer le championnat du monde, la pilote de Grasse reviendra ensuite sur les routes aveyronnaises en 1979 et 1980. Avec moins de succès mais avec l’assurance de celle qui ouvra la voie à Yvonne Quérherno, aux soeurs Bertapelle, à Priscille de Belloy puis, aujourd’hui, à Charlotte Berton notamment.

LE PIONNIER 

Pour beaucoup, Jean-Jacques Enjalbert reste le premier héros du rallye du Rouergue qui s'appelle Critérium. Ruthénois, atypique et doté d’un certain sens du spectacle, lui et son allure hirsute ont marqué à jamais les premières éditions de l’épreuve. Dès la deuxième (1975), d’ailleurs, l’homme a écrit sa légende. Et celle du rallye. Un soir d’avril, parti sous la neige et un brouillard presque londonien, sans parler des routes humides, Enjalbert et sa frêle Simca Rallye 2 groupe 1 - en comparaison des Alpines ou Porsche - ont défié les lois de l’apesanteur. Étalant sa science du pilotage, l’Aveyronnais enquillait les temps scratch avant de céder sa place de... leader au petit matin. Deuxième cette année-là, il allait remettre le couvert lors de l’édition suivante, faisant sienne des conditions dantesques au volant de son Alpine 1800. Pour finalement s’imposer et devenir à jamais le tout premier Rouergat vainqueur sur ses terres en 1976. Un pionnier, en somme, qui passa tout près de rééditer la performance en 1977. 

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