SRO en sommeil : quelles conséquences pour le sport à Rodez?

Le Stade Rodez Omnisport (SRO), association créée en 1921, a été mis en sommeil jusqu’au 31 décembre, suite à l’assemblée générale qui a eu lieu jeudi 3 juillet. En effet, cette décision a été actée devant l’absence d’un volontaire pour prendre la succession de Michel Dupré, président historique de cette association qui réunit 27 clubs sportifs.

"Un travail bénévole qui nécessite un investissement à 110%"

Michel Dupré analyse cette difficulté : "C’est un travail bénévole qui nécessite un investissement à 110%". Un point de vue corroboré par un salarié du service des sports de la mairie de Rodez qui ajoute que cette fonction nécessite "de s’investir pour toutes les disciplines. Or, les présidents de clubs s’intéressent surtout à leur propre sport". La mise en sommeil du SRO implique, de fait, une cessation de son activité qui bénéficiait à tous ses clubs. Celle-ci consistait, entre autres, à l’organisation de la Fête du sport qui leur permettait d’avoir une bonne visibilité, à la distribution de subventions pour la formation des éducateurs sportifs et au conseil juridique dont ils pouvaient bénéficier.

Néanmoins, Stéphane Mazars, adjoint au maire chargé des sports, se montre rassurant : "Chacune des missions et services assurés jusqu’alors par le SRO le seront maintenant par la mairie. Ainsi, la Fête du sport aura lieux; les subventions seront directement distribuées aux clubs comme c’est le cas depuis l’investiture de Christian Teyssèdre ; et le conseil juridique sera toujours fourni". Mais le SRO incarnait aussi un intermédiaire privilégié afin d’entretenir un dialogue entre le milieux associatif et les pouvoirs publics. Et, sur ce point, l’élu ruthénois déclare "qu’une nouvelle structure, probablement une commission ad hoc, sera probablement mise sur pied courant septembre, afin de palier à cette situation et permettre, sans doute, d’impulser une nouvelle dynamique".