Zaz : "Quand je suis en Aveyron, je suis heureuse"

La chanteuse se produira en concert demain soir à partir de 20 heures, place de l'Hôtel de Ville à Saint-Geniez. A la veille de monter sur scène, elle nous a confié son bonheur de rencontrer le public malgré un été particulièrement chargé...

Vous savez que beaucoup vous prennent, ici, pour une Aveyronnaise?

Il paraît. Mais je ne le suis pas du tout. À vrai dire je me sens d’un peu partout. De tous les endroits où j’ai aimé aller. Et il est vrai que j’ai un fort lien sentimental avec l’Aveyron. Je connais beaucoup de monde dans le sud, les parents, les cousins de copains. Et je dois dire que quand je suis en Aveyron, je suis heureuse.

Vous connaissez Saint-Geniez-d’Olt?

Pas du tout. Mais je vais découvrir !

Vous faites de grandes scènes, dans de grands festivals, et là vous allez vous retrouver dans un petit village...

Mais c’est cool ! Il n’y a pas très longtemps, on était en République Tchèque devant 38.000 personnes, puis on a joué en Allemagne, devant deux ou trois mille personnes. Là, je suis sur une petite île entièrement dédiée à la culture et partout, on se sent bien.

Il est comment l’été de Zaz?

Très chargé ! Plus que chargé ! En plus des concerts, on réalise un DVD de la tournée Recto-Verso. Et je n’ai pas envie juste d'un live, d’un concert dans un zénith. J’ai envie de faire découvrir aux autres les coulisses, de partager avec eux. Et dans le même temps, je trouve important de garder les images. Mais du coup, c’est un peu compliqué pour ceux qui réalisent le DVD, parce qu’il y a beaucoup d’images que j’aimerais garder ! Et puis, il y a la préparation d’un album sur les chansons de Paris. Tout s’enchaîne ces derniers temps et il y a de si belles opportunités que je ne peux pas les refuser.

Vous ne vous arrêtez donc jamais?

Pourtant, il faudra bien que cela s’arrête un peu. Que je puisse me reposer, pour me nourrir d’autre chose. Actuellement, c’est très intense. Je ne peux pas me laisser aller, me laisser vivre.

Il semble pourtant que le voyage, omniprésent ces derniers temps, vous nourrit...

Oui, mais c’est difficile de me reposer. Souvent les gens me reconnaissent, me sollicitent, veulent des photos, des autographes ou je ne sais quoi parfois (rires), et je ne peux pas me reposer l’esprit. Récemment, j’ai eu la chance d’aller escalader le Mont-Blanc et au sommet, on est tombés sur des Russes qui m’ont reconnue ! En plus j’ai besoin de beaucoup de sommeil, et ce n’est pas évident en tournée. Alors qu’il me faudrait décrocher un peu...

Vous n’avez qu’à revenir dans le fin fond de l’Aveyron!

(Rire) C’est vrai que cela fait un moment que je ne suis pas retournée à Fondamente...

À quoi doit s’attendre le public, mardi soir, à Saint-Geniez?

Ben, il y aura les nouvelles chansons de l’album, un mix de quelques anciennes et une partie assez jazzy parce que j’adore le jazz.