Macron s'engage à poursuivre le volontarisme de l'Etat dans l'industrie

  • Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron lors de la visite d'une fabrique d'aluminium à Saint-Jean-de-Maurienne en Savoie, le 6 septembre 2014
    Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron lors de la visite d'une fabrique d'aluminium à Saint-Jean-de-Maurienne en Savoie, le 6 septembre 2014 AFP - Jean-Pierre Clatot
  • Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron lors de la visite d'une fabrique d'aluminium à Saint-Jean-de-Maurienne en Savoie, le 6 septembre 2014
    Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron lors de la visite d'une fabrique d'aluminium à Saint-Jean-de-Maurienne en Savoie, le 6 septembre 2014 AFP - Jean-Pierre Clatot
Publié le
Centre Presse Aveyron

Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, s'est engagé samedi à poursuivre le volontarisme de l'Etat dans l'industrie, se plaçant dans la continuité d'Arnaud Montebourg, à l'occasion de la visite d'une fabrique d'aluminium à Saint-Jean-de-Maurienne en Savoie, sauvée par son prédécesseur.

"Je crois au volontarisme de l'Etat. La volonté politique de l'Etat peut déclencher des choses. Les rodomontades ne marchent pas", a affirmé le ministre devant les salariés et les dirigeants du groupe allemand Trimet, qui a repris le site l'année dernière, ainsi que celui de Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne), avec un total de 510 salariés.

"Lorsque l'énergie de l'Etat est placée au bon endroit, au bon moment, avec les bonnes énergies, on peut soulever nos montagnes comme vous le savez bien ici", a ajouté M. Macron, venu à l'occasion du redémarrage d'une ligne de production qui avait été arrêtée il y a cinq ans par Rio Tinto Alcan (RTA), le propriétaire à l'époque. Cette relance devrait permettre l'embauche d'une soixantaine de personnes.

M. Montebourg avait obtenu une victoire bienvenue à la tête du ministère du Redressement productif avec la reprise de ces deux sites, un peu plus de six mois après l'échec de son plan de nationalisation de Florange.

M. Macron n'a pas hésité à rendre un hommage appuyé à son prédécesseur. "Sans l'engagement personnel d'Arnaud Montebourg et de son équipe, la sauvegarde de ce site n'aurait pas été possible", a-t-il reconnu, précisant qu'il ne s'était pas rendu en Savoie "pour récolter les fruits du travail d'un autre".

Au contraire, le nouveau ministre de l’Économie, n'a cessé de prôner "la continuité" dans ses interventions. "C'est l'Etat qui a travaillé. Il est normal que je vienne saluer cette réussite parce qu'il y a une continuité de l'Etat", a-t-t-il souligné.

"Notre responsabilité en tant que ministre, ce n'est pas seulement de prendre des décisions, mais aussi de les accompagner et d'en suivre les résultats. Ici, c'est un bon résultat qu'il faut célébrer et qu'il faut montrer aux gens", a-t-il déclaré à la presse, ajoutant que "si on ne montre que ce qui ne va pas, on entretient le désespoir".

Le redémarrage de la ligne de production permettra à l'usine savoyarde de faire passer sa capacité de production annuelle de 90.000 à 145.000 tonnes.

Trimet a investi près de 40 millions d'euros pour son redémarrage, soit plus du tiers des 100 millions qu'il s'était engagé à investir sur trois ans lors de la reprise de l'usine. Grâce à cette nouvelle ligne, le groupe pourra embaucher une soixantaine de salariés supplémentaires.

"Nous sommes venus ici pour gagner", a assuré Martin Iffert, le PDG de Trimet, lors de son allocution. "Durant plus d'un siècle, ce site a été à la pointe du développement technologique: aujourd'hui, nous envoyons un message fort indiquant que ce sera également le cas à l'avenir", a-t-il assuré.

Source : AFP

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?