L’UDI a de l’ambition et le fait savoir à ses adhérents aveyronnais

  • Jean-Christophe Lagarde, candidat à la tête du parti, était à Rodez, lundi.
    Jean-Christophe Lagarde, candidat à la tête du parti, était à Rodez, lundi. José A. Torres
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Centre Presse Aveyron

Les candidats à la présidence de l’Union des démocrates et indépendants, l’UDI, en vue de succéder à Jean-Louis Borloo, battent la campagne. Et celle-ci passe par Rodez et l’Aveyron, "où l’UDI est la première formation politique", selon le maire de Luc-la-Primaube et chef de file du parti centriste dans le département Jean-Philippe Sadoul.

Convaincre les 176 militants aveyronnais

Lundi, Jean-Christophe Lagarde, le député-maire de Drancy, était présent aux côtés de quelques élus UDI de l’Aveyron. Jeudi, ce sera au tour de l’ancien secrétaire d’État et député de Seine-et-Marne, Yves Jego, de venir convaincre quelques-uns des 176 militants aveyronnais. Puis, lundi, c’est l’ancien ministre de la Défense et député de l’Eure, Hervé Morin, qui en fera de même. Avant que Jean-Christophe Fromentin, le maire de Neuilly-sur-Seine et quatrième candidat à la présidence de cette «jeune» formation politique du centre droit, n’effectue lui aussi un petit détour par l’Aveyron.

Trouver un leader

"Notre objectif est d’être présent au second tour de la présidentielle en 2017", affirme ainsi Jean-Christophe Lagarde, qui souhaite mettre un terme à l’alternance UMP - PS. "Ces deux partis alternent à la tête du pays depuis 33ans, et on voit dans quel état ils l’ont mis." Mais pour emprunter ce long chemin qui serpente jusqu’à la présidentielle, l’UDI doit d’abord se trouver un leader. Elle aura un début de réponse le 15 novembre avec l’élection de son chef de file lors du congrès national qui se déroulera à Paris.