La préfète quitte l’Aveyron « à regret »

  • Cécile Pozzo di Borgo est arrivée en Aveyron en novembre 2011.
    Cécile Pozzo di Borgo est arrivée en Aveyron en novembre 2011. José A. Torres
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Ph. R.

Préfectorale. Le 13 octobre, Jean-Luc Combes, préfet du Cantal, succèdera à Cécile Pozzo di Borgo en Aveyron. Cette dernière rejoint les terres australes avec, dans ses valises, beaucoup de souvenirs de son expérience de préfet en Aveyron.

Après presque trois années passées en Aveyron, Cécile Pozzo di Borgo quitte ce soir ses fonctions de préfet pour enfiler sa tenue d’administrateur supérieur des terres australes et antarctiques françaises. Une nouvelle mission pour cette ancienne ambassadrice qui va donc renouer avec la diplomatie internationale. « En y conjuguant ma nouvelle expérience de préfet », a-t-elle glissé. Basée à La Réunion, elle sera amenée à beaucoup naviguer sur les eaux internationales. « C’est aussi pour mon expérience sur les ressources pétrolières que l’on m’a confié ce poste. »

Mardi, à l’occasion d’un point presse consacré à la Semaine de la prévention routière, elle a souhaité revenir sur ce temps passé en Aveyron qui l’a « beaucoup marquée ». Elle fut visiblement séduite et agréablement surprise par le département et ses habitants, dont elle ignorait tout ou presque jusqu’alors.

« Avec mon mari, nous partons un peu à regret », a-t-elle ainsi avoué. Il est vrai aussi que, en 35 mois, elle aura eu le temps de bien connaître le département et ses différents acteurs. Tout cela, au cours d’une mission qui n’aura pas été de tout repos, d’autant, qu’en sa présence, furent accueillis à deux reprises le président de la République et toute une flopée de ministres. Elle n’a d’ailleurs pas manqué de lancer un clin d’œil appuyé à toute l’équipe qui l’a entouré durant ces trois années.

De façon très lucide, elle a évoqué le sujet « compliqué » de la RN 88 et la nécessaire évolution de l’intercommunalité. « Un rare point pour lequel l’Aveyron n’est pas un bon élève », a-t-elle souri. Et de souligner : « Il ne faut pas croire que rien n’a été fait. Un dialogue qui n’existait pas a été mis en place, et c’était très important. » La diplomate a su user de son expérience.
Charge à son successeur, Jean-Luc Combes, de mener la suite des opérations. Préfet expérimenté, en poste dans le Cantal, il prendra ses fonctions le 13 octobre. Durant une semaine, c’est le secrétaire général de la préfecture, Sébastien Cauwel, qui assurera l’intérim.

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