Anne Hidalgo : « Ça me tient à cœur !»

  • L'édile parisienne était déjà présente l'an dernier, lors de la campagne municipale.
    L'édile parisienne était déjà présente l'an dernier, lors de la campagne municipale. Lola Cros / Centre Presse Aveyron 2013
  • Ici aux côtés de Bertrand Delanoë et de Gérard Paloc.
    Ici aux côtés de Bertrand Delanoë et de Gérard Paloc. Lola Cros / Centre Presse Aveyron 2013
  • Ici aux côtés de Bertrand Delanoë et de Gérard Paloc.
    Ici aux côtés de Bertrand Delanoë et de Gérard Paloc. Lola Cros / Centre Presse Aveyron 2013
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Rui Dos Santos

Paris. Marraine de la quinzième édition du marché des pays de l'Aveyron, qui se tient à Bercy jusqu'à dimanche, la maire de Paris a tenu à rappeler son attachement à l'événement. Déjà venue à plusieurs reprises aux côtés de Bertrand Delanoë, elle inaugure le marché samedi.

Après Manuel Cantos en 2012 et André Valadier l’an dernier, Gérard Paloc a donc confié la présidence cette année à Anne Hidalgo, maire de Paris.

Centre Presse : Que vous inspire une telle manifestation en plein cœur de la capitale ?

Anne Hidalgo : C’est un moment convivial, qui permet de montrer aux visiteurs toute la richesse culturelle et culinaire de l’Aveyron. C’est également l’occasion pour les Parisiens de passer un moment dans le beau quartier des chais de Bercy-village, qui concilie lui aussi tradition et modernité de l’histoire parisienne.

La force identitaire est une des clés de voûte de cet événement. Quel regard portez-vous sur un tel sentiment qui anime les organisateurs ?

L’identité régionale est une force magnifique quand elle se met au service du collectif et qu’elle l’enrichit. C’est aussi l’identité de Paris, où la culture aveyronnaise est très implantée, et à la fois très ancienne et très vivante. Pour s’épanouir, notre ville a besoin de réaffirmer et de renouveler sans cesse sa diversité sociale et culturelle.

Vous avez déjà eu l’occasion de découvrir ce marché des pays de l’Aveyron en compagnie de Bertrand Delanoë. Quels souvenirs, quelles images en gardez-vous ?

Je me souviens surtout de l’incroyable variété de ces stands et des rencontres chaleureuses que nous y avions faites. Il faut dire que Bertrand Delanoë a des attaches personnelles à Rodez. Et c’est toujours un grand plaisir de goûter aux spécialités culinaires que j’apprécie particulièrement : l’Aveyron a une grande tradition de charcuterie, comme l’Espagne d’ailleurs...

Le président Gérard Paloc vous a demandé d’être la marraine de la 15e édition. Comment avez-vous reçu cette invitation ? Est-ce seulement un rendez- vous de plus dans votre agenda particulièrement chargé ?

Je suis très honorée qu’il me l’ait proposé. C’est pour moi l’occasion de réaffirmer la qualité des liens qui unissent la capitale et l’Aveyron.

Connaissez-vous l’Aveyron ? Pouvez- vous en citer trois produits emblématiques ?

Quand on vit à Paris, l’Aveyron est sur la route de l’Espagne... L’Aveyron, ce sont ses paysages magnifiques de causses et de gorges au cœur de la France. Je suis toujours très impressionnée lorsque je passe à Millau par la prouesse technique et la beauté architecturale du viaduc. Je ressens aussi une émotion particulière pour les vitraux de l’abbatiale de Conques, réalisés par l’artiste Pierre Soulages, que je trouve admirables de dépouillement et de beauté.

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