Basket : l’heure de vérité pour Rodez, acte I

On y est ! Ils y sont ! Ce samedi soir, un peu avant 22 heures, il n’y aura plus qu’une seule équipe invaincue en tête de la poule B de Nationale 3. Rodez accueille, en effet, Gardonne au gymnase Ginette-Mazel (coup d’envoi à 20 heures). Les deux formations qui caracolent en tête de leur championnat avec huit succès en huit matches se retrouvent pour un duel qui sent la poudre.

Nous n’en sommes qu’à la 9e journée, mais l’accession à la Nationale 2, objectif affiché d’entrée de jeu par les deux clubs, pourrait bien se jouer dès ce samedi soir. Du moins l’acte I. Car la lutte pour la montée ressemble fort a un mano a mano entre les deux équipes. Aucune autre n’a pu suivre la cadence. Pas même Boulazac ou Colomiers, annoncés aussi comme des prétendants.

Ginette-Mazel en mode chaudron, opposition de styles de jeu

C’est indéniable, la rencontre de ce soir est un sommet ; comme le sera très probablement le match retour - l’acte II -le 21 mars prochain. Pour autant, le coach Brahim Rostom veut relativiser les choses : "C’est vrai qu’il y a de l’enjeu, mais de toute façon, pour nous cette saison, chaque match est une finale." Une finale qui se jouera dans la salle Ginette-Mazel. Bien plus petite que celle où est sis le parquet de l’Amphi. Peut-être un mal pour un bien quand on connaît la propention des supporters du Srab à jouer à plein leur rôle de sixième homme. Rostom ne dit pas l’inverse, même si l’Amphi lui aurait plus plu : "Tactiquement, j’aurais préféré jouer à l’Amphi car eux (les Gardonnais) sont habitués à évoluer dans une petite salle. Mais au Ginette-Mazel, on est près des gens, ils nous poussent encore plus, il y a une espèce de connexion."

Ceux qui étaient du match fou face à Frontignan la saison dernière en savent quelque chose. Sur le parquet, l’affrontement promet aussi entre deux équipes aux statistiques opposées. Rodez est la meilleure attaque, toutes poules confondues (sur 144 clubs donc), avec 723 points marqués quand Gardonne affiche le moins de points encaissés de groupe. "Mais ça ne veut pas dire que leur coach a une philosophie de jeu défensive, prévient Rostom. Simplement, ils commètent moins de faute ou d’oublis en défense que nous." Les Ruthénois sont prévenus.