Le préfet de Région attendu de pied ferme par les agriculteurs

  • A plusieurs reprises, les agriculteurs ont manifesté leur mécontentement devant la préfecture de l'Aveyron.
    A plusieurs reprises, les agriculteurs ont manifesté leur mécontentement devant la préfecture de l'Aveyron. José A. Torres
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Centre Presse Aveyron

Aujourd’hui. Il sera question d’agriculture et d’économie ce lundi pour Pascal Mailhos, représentant de l’État en Midi-Pyrénées, qui doit visiter une exploitation de Moyrazès avant de se pencher sur le dossier formation à la CCI à Rodez. FDSEA et JA ne manqueront pas l’occasion d’évoquer avec lui le dossier sensible des zones nitrate.

Un temps incertaine, la visite aveyronnaise du nouveau préfet de Région, Pascal Mailhos, devrait finalement être maintenue, aujourd’hui en Aveyron. Et ne devrait pas passer inaperçue. Avant de rejoindre les locaux de la CCI à Rodez à la mi-journée pour évoquer avec les représentants de la chambre consulaire le dossier de la formation, le Tarnais d’origine va être confronté aux agriculteurs aveyronnais proches de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs, que l’on sait vent debout contre les nouvelles dispositions de la directive nitrate.

Rappelons que le nouveau périmètre, arrêté cet été, a intégré 160 communes supplémentaires (et 3800 exploitations) dans la zone dite vulnérable, portant à 170 le nombre de communes concernées dans le département. Pour les exploitants, la différence est de taille puisqu’elle les oblige à respecter de lourdes contraintes qui, à leurs yeux, ne se justifient pas. Les récentes manifestations, que ce soit à Rodez ou à Toulouse, ont permis de montrer à quel point une partie du monde agricole était ulcérée par ce dossier.

Comité d’accueil

Ils ne manqueront évidemment pas de le faire savoir au préfet de Région, qui est le coordonnateur du bassin Adour-Garonne. C’est à ce titre qu’il doit signer, dans quelques semaines, l’arrêté préfectoral de la révision de la zone vulnérable. Or, du côté des agriculteurs, l’espoir que le périmètre évolue encore n’est pas perdu. Pour montrer à Pascal Mailhos leur détermination, ils se posteront entre 9 heures et 10 heures tout au long de la RN88 entre Tanus et Baraqueville avec force pancartes: le préfet ne pourra pas les rater ! Il ne les ratera certainement pas non plus sur l’exploitation de Philippe Pélissier, lieu-dit Le Puech à Moyrazès, où le sujet doit être, sinon débattu, à tout le moins évoqué. Là, la FDSEA annonce la présence de quelque 200 agriculteurs, élus locaux ou entrepreneurs. On peut penser qu’ils défendront chèrement leur position...

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