Les Aveyronnais font salon à Toulouse

Initié par la Fédération nationale des amicales aveyronnaises, et son président Gérard Paloc, au passage à l’an 2000, le marché des pays de l’Aveyron à Paris, dans le quartier de Bercy au pied de l’Oustal dans le 12e arrondissement, a séduit son monde et fait des petits. Notamment à Toulouse où est né au printemps 2007 un salon baptisé «Si l’Aveyron m’était conté...».

Le petit frère de l’événement parisien? "Peu importe, répond Jean-Claude Bruel, président de l’amicale des Aveyronnais de Toulouse et de la Haute-Garonne : "Le succès enregistré à la capitale nous a donné des idées. On s’est dit: “Pourquoi ne pas tenter l’aventure à la Ville rose?” Alors que notre ambition était de faire connaître le département de l’Aveyron dans les quartiers neufs toulousains, plutôt résidentiels, le tour de table à la mairie a accouché d’une information inespérée et même impensable: on nous accordait la place du Capitole! L’organisation prenait d’emblée une autre envergure. On avait du coup beaucoup à prouver, tant au niveau de la qualité de la gestion que de la quantité d’exposants. On était déboussolés et heureux".

Soixante exposants pendant deux jours 

Natif de La Capelle-Bleys et âgé de 57 ans (avec sa belle-famille qui est originaire de Centrès), travaillant depuis 1982 chez Airbus), Jean-Claude Bruel a intégré l’amicale des Aveyronnais de Toulouse et de la Haute-Garonne en 2000, en a pris la présidence quelques mois plus tard et se réjouit aujourd’hui de compter plus de 500 adhérents. C’est lui qui a mis sur orbite le salon «Si l’Aveyron m'était conté», dont les stands fleuriront sur la place du Capitole vendredi 13 de 9 heures à 21 heures et samedi 14 mars de 9 heures à 19 heures. 

Quelque 60 bénévoles relèveront les manches avec, pour la première fois, une nocturne. "On a gagné notre pari !, s’enthousiasme le président. Le maire Jean-Luc Moudenc nous fait confiance, nous suit et la seule condition qu’il nous impose pour garder la place du Capitole est de proposer un marché diversifié et non pas uniquement gastronomique". C’est ainsi qu’une soixantaine d’exposants 100% aveyronnais assurent le succès de ce rendez-vous et la promotion de leur territoire, excellents ambassadeurs de l’agroalimentaire, de la culture et du tourisme. "Nous ne sommes pas en concurrence avec Paris car Bercy nous a beaucoup appris et puis chacun œuvre avec ses moyens, souligne l’initiateur. Pour nous, c’est un budget de 40 000 avec des emplacements de 9 m² dont le tarif dépend de la catégorie. Le taux de fidélité est important mais nous n’avons pas de liste d’attente."