Ligue des champions: Paris se met en grand danger

  • L'attaquant du Barça Lionel Messi égalise face au PSG en Ligue des champions, au Camp Nou le 10 décembre 2014
    L'attaquant du Barça Lionel Messi égalise face au PSG en Ligue des champions, au Camp Nou le 10 décembre 2014 AFP
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Centre Presse Aveyron

La défaite du PSG à Barcelone (3-1) mercredi risque d'avoir de très lourdes conséquences sur l'avenir européen du double champion de France, susceptible d'affronter une grosse cylindrée en 8e de finale de la Ligue des champions.

En terminant 2e derrière le Barça, Paris ne sera pas tête de série lors du tirage au sort de lundi et va devoir croiser l'un des vainqueurs de poules (Real Madrid, Bayern Munich, Chelsea, Atletico Madrid, FC Porto, Borussia Dortmund) à l'exception d'un club de la même nationalité (Monaco) ou ayant figuré dans son groupe (FC Barcelone).

De quoi lui garantir forcément un adversaire de haut standing et donc un futur hypothétique sur la scène continentale avec un match retour disputé à l'extérieur. Une simple statistique suffit pour mesurer la difficulté à laquelle vont être confrontés les Parisiens (aller 17-18 ou 25-26 février, retour 10-11 ou 17-18 mars): la saison dernière aucune équipe ayant terminé en 2e position n'a atteint les quarts de finale.

Pour les propriétaires qataris qui ont fait de la C1 leur Graal et ont déjà échoué à deux reprises aux portes des demi-finales en 2013 (contre le Barça) et 2014 (contre Chelsea), un tel scénario est tout simplement inenvisageable et provoquerait indéniablement des remous, fragilisant notamment la position de l'entraîneur Laurent Blanc.

Le président Nasser Al Khelaifi a récemment rappelé les objectifs assignés au technicien: remporter un 3e titre d'affilée, au moins une coupe nationale et dépasser enfin le stade des quarts de finale en Ligue des champions. Dans le cas contraire, Blanc, sous contrat jusqu'en 2016, serait en danger.

- Real, Bayern et Chelsea à éviter -

Un petit coup d'oeil sur la liste des opposants potentiels permet d'évaluer la menace. Le Real Madrid, tenant du trophée, le Bayern Munich et Chelsea apparaissent ainsi comme les pires tirages possibles.

Avec le Real, Paris retrouverait son ancien entraîneur Carlo Ancelotti, mais il se coltinerait surtout une équipe qui balaye tout sur son passage dans la foulée de son 10e sacre européen. Avec 6 victoires en autant de matches en C1, un Ronaldo en route vers son 3e Ballon d'Or et des lieutenants au diapason (Benzema, Bale, Kroos, James Rodriguez...), les Madrilènes semblent quasiment injouables.

Mais le Bayern de Franck Ribéry, quintuple lauréat de l'épreuve avec sa pléiade d'internationaux, et le Chelsea de José Mourinho partiraient également favoris face au PSG. Laurent Blanc et sa troupe n'ont pas oublié que les Blues avaient brisé net leurs espoirs la saison dernière en quart de finale retour (2-0) malgré une large défaite à l'aller (3-1). Depuis, les Londoniens se sont encore renforcés avec l'attaquant Diego Costa et le milieu Cesc Fabregas et ont longtemps été invaincus, toutes compétitions confondues, avant de s'incliner samedi contre Newcastle en Premier League (2-1).

En dehors de ces trois mastodontes, l'Atletico Madrid n'est pas non plus à négliger. Champions d'Espagne et vice-champions d'Europe, les Colchoneros sont de sacrés clients, managés par l'emblématique Diego Simeone.

Dans ces conditions, les dirigeants parisiens rêveraient d'hériter soit du Borussia Dortmund, mal en point en Bundesliga (14e), soit du FC Porto, un habitué de la C1 mais issu d'un groupe H aisé (avec le Shakhtar Donetsk, Athletic Bilbao et le BATE Borisov).

Source : AFP

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