Le Club Med va devenir le "Club Mer de Chine", dénonce Philippot (FN)

  • Le vice-président du Front National Florian Philippot visite le marché de Noël des Champs Elysées à Paris le 22 décembre 2014
    Le vice-président du Front National Florian Philippot visite le marché de Noël des Champs Elysées à Paris le 22 décembre 2014 AFP/Archives - Kenzo Tribouillard
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Centre Presse Aveyron

Le Club Med va devenir le "Club Mer de Chine" avec son acquisition prochaine par le conglomérat chinois Fosun, a dénoncé samedi le vice-président du Front national, Florian Philippot.

"Au terme de l'une des batailles boursières les plus longues de l'Histoire, Club Med, entreprise française par l'histoire et par l'esprit, va donc basculer dans des mains chinoises, avec la bénédiction de la direction et dans l'indifférence totale du gouvernement français", accuse-t-il dans un communiqué.

"L'on ne compte plus ces derniers mois le nombre de fleurons français et autres entreprises stratégiques passés sous domination chinoise (PSA, Aéroport de Toulouse) ou américaine (Alstom). Chaque fois, le gouvernement Hollande/Valls a été scandaleusement inactif si ce n'est complice" alors qu'il est "de son rôle de garantir les intérêts économiques de la France", ajoute-t-il.

M. Philippot voit dans ces "rachats massifs" d'entreprises françaises par des groupes étrangers "le reflet d'une faiblesse économique dramatique". Dans le cas du Club Med, le gouvernement "se devait", selon lui, de "trouver des solutions alternatives àl'option chinoise, en mettant en relation des acteurs économiques français".

"Le Club Med est une extension naturelle de la +marque+ France ; une entreprise ambassadrice de notre art de vivre et de notre art de la fête. Il ne s'agit donc pas d'un simple groupe de tourisme et sa perte apparaît aujourd'hui comme une tache de plus sur la politique économique des gouvernements français UMPS", affirme-t-il.

Le conglomérat chinois Fosun a désormais la voie libre pour racheter le Club Méditerranée pour près d'un milliard d'euros, l'homme d'affaires italien Andrea Bonomi ayant jeté vendredi l'éponge, renonçant à surenchérir une énième fois dans la bataille homérique pour le rachat du groupe français de clubs de vacances.

Source : AFP

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