Les Etats-Unis "prêts à faire plus" avec le Nigeria contre Boko Haram

  • Le secrétaire d'Etat américain John Kerry (g) avec le président nigérian Goodluck Jonathan, le 25 janvier 2015 lors de sa visite à Lagos
    Le secrétaire d'Etat américain John Kerry (g) avec le président nigérian Goodluck Jonathan, le 25 janvier 2015 lors de sa visite à Lagos AFP - Philip Ojisua
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Centre Presse Aveyron

Les Etats-Unis sont "prêts à faire plus" avec le Nigeria contre le groupe islamiste Boko Haram, qui multiplie les attaques sanglantes, a déclaré dimanche à Lagos le secrétaire d'Etat américain John Kerry.

"Nous allons absolument continuer à soutenir l'armée (nigériane) dans ce combat. Boko Haram continue à tuer de nombreux civils innocents", a lancé M. Kerry dans la capitale économique nigériane. Les Etats-Unis sont "profondément engagés" au côté du Nigeria dans cette lutte mais "nous sommes prêts à faire plus", a-t-il ajouté.

Le même jour, des combattants du groupe islamiste Boko Haram ont pris le contrôle de la ville de Monguno et de sa base militaire, proches du lac Tchad au nord-est du pays, après de violents combats contre l'armée nigériane, a-t-on appris de sources sécuritaires.

"Monguno est tombée, Monguno est tombée", a déclaré à l'AFP un haut responsable militaire sous couvert d'anonymat. D'autres sources sécuritaires ont confirmé que des combattants islamistes s'étaient emparés de la ville, située à quelque 130 km au nord-est de Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, elle-même théâtre de combats dimanche.

Cette nouvelle attaque de Boko Haram survient à trois semaines de l'élection présidentielle, qui sont "absolument cruciales" pour le Nigeria, a déclaré John Kerry, jugeant "impératif" le respect du calendrier électoral.

"Il est absolument crucial que cette élection se déroule de façon pacifique. La communauté internationale suit de très près cette élection", a-t-il dit. Il est "impératif que les élections se tiennent à la date prévue", a-t-il ajouté, alors que les violences perpétrées par Boko Haram font planer une ombre sur le scrutin du 14 février.

Source : AFP

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