Noz : bientôt 140 salariés et deux magasins en Aveyron

  • Rémy Adrion, ici en compagnie du maire de Bozouls, Jean-Luc Calmelly espère ouvrir deux magasins en Aveyron.
    Rémy Adrion, ici en compagnie du maire de Bozouls, Jean-Luc Calmelly espère ouvrir deux magasins en Aveyron. OC
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Olivier Courtil

Économie. Rémy Adrion, PDG de la société Noz, spécialisée ans le déstockage de produits invendus, s’est rendu pour la première fois en Aveyron, pour visiter ses nouveaux locaux à Bozouls. Rencontre avec un entrepreneur ambitieux. 

Le sens des affaires (noise en anglais se traduit par bruit) et du flair (nose en anglais signifiant le nez), Rémy Adrion, le PDG de Noz, en a. Les chiffres parlent pour lui. Une croissance à deux chiffres qui laisserait rêveur un bon nombre d’entreprises. «Je suis venu ici à Bozouls pour le lancement d’un savoir-faire, en ouvrant une plateforme par an comme celle-ci», dit-il.

L’homme a de l’ambition et l’esprit du jeu. Du défi surtout. Numéro un en Europe du déstockage en vendant des produits invendus, dépassés dans leurs gammes, des fins de séries, voire sinistrés comme les rouleaux de papiers hygiéniques entreposés dans les vastes bâtiments de l’ex-Valaubrac à Bozouls, aperçus lors de sa visite inaugurale vendredi dernier, Rémy Adrion ne se fixe aucune limite.

120 à 140 salariés d’ici un an

Son métier c’est l’achat, et donc la réactivité. Bozouls est la septième plateforme logistique du groupe, employant actuellement 80 personnes (de la main-d’œuvre pour entreposer, emballer, étiqueter, vérifier, expédier la marchandise, etc.), avec pour prévision 120 à 140 salariés d’ici un an. «C’est un perpétuel mouvement», résume ce chef d’entreprise.

Ainsi, le site de La Cavalerie deviendra aussi une plateforme du groupe, mais doit attendre que celle de Bozouls tourne à plein régime. Pour l’heure, celle-ci tourne à 30% de sa capacité à la vue des bâtiments (30 000 m² ), sans compter l’aménagement à terme de la mezzanine (soit encore 10000 m²). Une visite des immenses locaux était donc nécessaire pour présenter le fonctionnement de la plateforme et expliquer la stratégie du groupe.

Des magasins Noz à Rodez et Villefranche

Acheter est le moteur. Et acheter de tout. Sur la plateforme bozoulaise où deux quais de transfert ont été créés en plus des quatre installés à l’origine, on trouve de l’alimentaire, des vêtements, de la décoration, des produits ménagers, en provenance du monde entier pour desservir 30 magasins Noz. Et le choix de Bozouls n’est pas le fruit du hasard. Dans cette réactivité qui fait son succès, tout est consulté et réfléchi.

Le groupe, historiquement basé à l’ouest de la France, entend grignoter le sud. «Il y aura un magasin à Rodez, pas cette année car il faut trouver le lieu, entre 800 et 1000 m², et s’entendre sur le prix» (un premier contact avait été pris sur Rodez mais a échoué, faute d’accord financier). D’autant que le concurrent principal de Noz, à savoir Maxplus, aperçu par les dirigeants en se rendant à Bozouls est déjà implanté à Rodez (zone commerciale Eldorado de Sébazac). «On pense aussi à Villefranche-de-Rouergue», termine Martial Durieux, responsable des magasins Noz. 

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