Procès de Victor : les CRS présents «à titre préventif»

  • Les CRS sont attendus aujourd’hui en ville, notamment à proximité du tribunal.
    Les CRS sont attendus aujourd’hui en ville, notamment à proximité du tribunal. Archives JAT
Publié le , mis à jour
Charles Leduc

Rodez. Aujourd’hui, les forces de l’ordre sont nombreuses, au sommet du piton, à l’occasion de la comparution devant la Justice de Victor Pollet-Villard, l’intermittent du spectacle interpellé lors de l’inauguration du musée Soulages, en mai.

Dès ce matin, une grande mobilisation, initiée par les intermittents du spectacle de l’Aveyron, est attendue à Rodez à l’occasion de la comparution devant le tribunal correctionnel de Victor Pollet-Villar, ce technicien lumière qui avait été interpellé fin mai, à l’occasion de la venue du président François Hollande pour l’inauguration du musée Soulages..

Ce jeune homme de 22 ans devra s’expliquer sur des actes de violences qu’il aurait perpétrés envers deux CRS; il lui est en effet reproché d’avoir porté un coup à chacun de ces représentants des forces de l’ordre. Pour cette journée où les actions et animations (cortège, débats, concerts, etc.) vont s’enchaîner jusqu’à ce soir en ville, de la salle des fêtes au palais de justice, en passant par le centre historique, les policiers ont prévu un «dispositif renforcé».

«Nous avons du monde mobilisé»

Ainsi, ce matin, outre les agents du commissariat de Rodez, doit se positionner, ici et là, une compagnie de CRS (soit près de 70 fonctionnaires qui se trouvent en ce moment dans la Région). «Nous avons du monde mobilisé», reconnaît le commissaire Noël Torrès, le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP). «Nous restons très attentifs pour que tout cela reste une journée de mobilisation pour eux. Mais aussi une journée qui ne doit pas déborder».

Bref, comme le dit le patron des policiers du département, ce dispositif a été pensé «à titre préventif» : il s’agit-là de faire «de la sécurisation plutôt que du maintien de l’ordre». Au palais de justice, ce ne devrait pas être le branle-bas de combat. Yves Delperié, le procureur de la République, déclare d’ailleurs que «rien de particulier n’est prévu» pour le procès de ce jeune intermittent, érigé en symbole des luttes sociales. Il faut simplement s’attendre à un filtrage à l’entrée du palais de justice. Et d’ajouter : «Lorsque la salle d’audience sera pleine, on arrêtera de laisser entrer le public». Le procès s’ouvrira alors à 10heures; car il n’est pas prévu qu’il soit reporté plus tard dans la journée.

Voir les commentaires
Sur le même sujet
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?